Financer les politiques publiques par les ressources internes constitue une préoccupation majeure pour les pays de la Cedeao. En effet, cette thématique prédomine les échanges à l’occasion de la 6e Conférence internationale annuelle fiscale qui a débuté aujourd’hui à Dakar et devant prendre fin demain, vendredi.
A la cérémonie d’ouverture, le président de la section fiscale de l’Ordre national des experts du Sénégal (Ones) a qualifié d’actualité et de pertinent le thème choisi cette année : « La mobilisation des recettes fiscales intérieures dans les pays de la Cedeao ».
Me Saliou Diéye explique ainsi que « depuis plusieurs décennies, les pays de la Cedeao sont confrontés à de nombreux défis structurels liés aux déficits de ressources fiscales capables de faire face aux nombreuses dépenses publiques ».
Car, dit-il, « nos pays ont, pour la plupart, traversé des périodes de turbulences dues principalement à un endettement massif qui a nécessité l’introduction des politiques d’ajustement structurel ».
Il souligne dans le même sens les longues périodes de conflits armés et politiques qui, note-il, « nous ont plongé dans des situations de crises multiformes et quasi permanentes, caractérisées par des difficultés d’accès à la justice, à la sécurité, aux services sociaux de base entre autres ».
Pour Me Diéye, tout ceci a fortement remis en cause la question du financement des programmes des États et par conséquent la mobilisation efficiente des recettes fiscales intérieures.
Bassirou MBAYE
A la cérémonie d’ouverture, le président de la section fiscale de l’Ordre national des experts du Sénégal (Ones) a qualifié d’actualité et de pertinent le thème choisi cette année : « La mobilisation des recettes fiscales intérieures dans les pays de la Cedeao ».
Me Saliou Diéye explique ainsi que « depuis plusieurs décennies, les pays de la Cedeao sont confrontés à de nombreux défis structurels liés aux déficits de ressources fiscales capables de faire face aux nombreuses dépenses publiques ».
Car, dit-il, « nos pays ont, pour la plupart, traversé des périodes de turbulences dues principalement à un endettement massif qui a nécessité l’introduction des politiques d’ajustement structurel ».
Il souligne dans le même sens les longues périodes de conflits armés et politiques qui, note-il, « nous ont plongé dans des situations de crises multiformes et quasi permanentes, caractérisées par des difficultés d’accès à la justice, à la sécurité, aux services sociaux de base entre autres ».
Pour Me Diéye, tout ceci a fortement remis en cause la question du financement des programmes des États et par conséquent la mobilisation efficiente des recettes fiscales intérieures.
Bassirou MBAYE