Environnement : Dans mille ans, à quoi ressemblera la carte de l’Afrique ?

Lundi 13 Avril 2015

Un continent amaigri et beaucoup plus sec, voici ce qui attend l’Afrique dans mille ans, selon un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement.


 Dans les mille ans qui viennent, le continent africain va devoir faire face à deux fléaux majeurs : la  désertification  et  l’augmentation  du  niveau  de  la  mer.  Rien  de  neuf,  peut-être,  mais  le résultat, visualisé  par The Mail &  Guardian fait  froid  dans le  dos.  Le  continent  est  grignoté par la montée des eaux (entre un et deux mètres d’ici à 3015), annonce le quotidien sud-africain, tandis que les terres épargnées par la désertification ne constituent plus qu’une mince bande verte le long de l’équateur.
 Les effets  seront dévastateurs, insiste le Mail & Guardian. Trente-trois des 48 pays d’Afrique continentale ont un littoral, sans compter les îles. Vingt-cinq pour cent de la population africaine vivent à moins de 100 kilomètres des côtes. Des côtes qui sont vulnérables à la montée des eaux et aux inondations, particulièrement en Afrique de l’Ouest, rappelle le journal.
Des villes entières sous les eaux
 Si  de  telles  prédictions  se  réalisent,  les  Seychelles,  l’île  Maurice,  Sao-Tomé-Et-Principe  et  le Cap-Vert seront noyés, une grande partie de Madagascar disparaîtra sous les eaux. Et des villes entières seront submergées : Lagos (Nigeria), Abidjan (Côte d'Ivoire), Nouakchott (Mauritanie), etc.
Cet avenir est encore assombri par la désertification, qui menace un quart du continent, selon une récente étude citée par l’article. Quelque 485 millions de personnes vivent aujourd’hui au seuil du désert. Une situation qui engendre déplacements de population et conflits, comme le rappelle l’actualité récente.
Selon  le  Programme  des  Nations  unies  pour  l’environnement  (PNUE),  l'investissement nécessaire  pour  que  le  continent  puisse  s’adapter  aux  changements  à  venir  est  de  l’ordre  de 50  milliards  de  dollars  par  an  d’ici  à  2050,  même  si  l’on  parvient  à  maintenir  la  hausse  des températures sous la barre des 2 °C.
Courrier international
 
Environnement


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