Énergies renouvelables: Koffi Annan ravit de l'action du G7

Jeudi 11 Juin 2015

En marge du sommet du G7 les grandes puissances ont pris des engagements fermes quand à la transition énergétique. Un appel qui ravit l'ancien secrétaire général de l’ONU Koffi Annan.


Koffi Annan ,l'ancien secrétaire général de l’ONU
Koffi Annan ,l'ancien secrétaire général de l’ONU
La déclaration de la Chancelière Angela Merkel et des dirigeants du G7 sur la réduction des combustibles fossiles et la promotion des investissements dans les énergies renouvelables en Afrique trouve un écho vraiment favorable sur le continent. L'Africa Progress Panel que dirige l'ancien Secrétaire général des Nations-Unies se félicite de l’engagement pris par le G7 de diminuer considérablement les émissions de gaz à effet se serre et d’éliminer les combustibles fossiles d'ici la fin du siècle.

 En effet, dans le Rapport sur les progrès en Afrique de cette année, «Energie, population, planète : Saisir les opportunités énergétiques et climatiques de l’Afrique», le Panel lance un appel aux pays qui émettent le plus de carbone à revoir leur niveau d'ambition à la hausse et à mettre en œuvre leurs promesses lors du sommet sur le climat en décembre à Paris. Le G7 a exprimé son intention collective de procéder exactement de la sorte dans le communiqué final à  l’issue de son sommet de 2015.
Les gouvernements des principaux pays émetteurs doivent maintenant taxer rigoureusement les émissions de gaz à effet de serre au lieu de continuer à les subventionner en réalité ; c’est le cas par exemple lorsqu’ils dépensent des milliards  de dollars US en subventions à l'exploration de combustibles fossiles. A ce titre, la réaffirmation par le G7 de son engagement à œuvrer pour l'élimination des subventions aux combustibles fossiles inefficaces est remarquable.

 L'Afrique est bien placée pour jouer un rôle de premier plan dans l’effort mondial de transition vers de faibles émissions carbone. Elle sera en mesure de le faire rapidement si des investissements sont réalisés maintenant. Une grande partie de ce financement devra venir des pays riches. Le « financement climatique » international demeure chroniquement sous-financé, manque de coordination et doit être amélioré.

 Lors du Sommet sur le financement du développement à Addis-Abeba le mois prochain, les pays du G7 peuvent fixer un calendrier précis pour le déboursement, comme précédemment convenu, des  100 milliards de dollars de financement annuel pour le climat. Lors du sommet du G7, les dirigeants ont réaffirmé leur ferme engagement à mobiliser ce financement. Un tel financement devrait être investit dans la production d’énergie propre.  En tant que leader mondial de l’énergie propre, assumant la présidence actuelle du G7, l’Allemagne peut mener ce processus. Dans ce contexte, le Panel se félicite également de l'engagement du G7 à aider à l'accélération de l'accès aux énergies renouvelables en Afrique.
Pathé TOURE

 
 
 

 
 
 
 
 
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