Emission « Mon heure d’Afrique » : La 6ème édition consacrée à l’employabilité des jeunes en Afrique avec Didier Acouetey

Vendredi 26 Janvier 2024

Le président fondateur d’AfricSearch, -premier cabinet de chasse créé en 1996 pour ramener les talents africains sur le continent-, Didier Acouetey est l’invité de la sixième édition de l’émission «Mon Heure d’Afrique ».


Selon un communiqué de presse, ce numéro aborde les difficultés à trouver un emploi décent en Afrique, surtout pour les jeunes diplômés, et comment les Etats et le secteur privé devraient mieux encadrer ce marché en améliorant l’employabilité de leurs jeunes. Il sera diffusé en direct lundi 29 janvier à 10H00 Gmt sur la chaine Tv du groupe Financial Afrik puis disponible, ensuite, pour diffusion par les télévisions africaines qui en feront la demande.
 
Pour cette nouvelle édition de «Mon Heure d’Afrique » (Mha), ajoute la même source, le choix des reportages s’est porté sur trois pays. En République démocratique du Congo (Rdc), où le chômage des jeunes est parmi les plus élevés en Afrique, le Président Felix Tshisekedi a convoqué, -pour la deuxième année consécutive-, des Etats généraux de l’entreprenariat des jeunes. Au Tchad, où règne une insécurité permanente à cause des attaques terroristes, 42,3 % de la population vit en dessous du seuil national de pauvreté. Les jeunes diplômés en sont les premières victimes du fait de la mobilisation des ressources de l’Etat dans la défense du territoire et d’un secteur privé encore très informel. En Côte d’Ivoire, où il existe de nombreux programmes en faveur de l’emploi des jeunes, beaucoup d’entre eux continuent de se sentir délaissés et préfèrent émigrer.
 
Didier Acouetey s’est réjoui que les Etats africains aient pris la pleine mesure de la bombe à retardement que représente le chômage massif des jeunes. Si leur rôle, plus que jamais, est de « réguler, encadrer et stimuler » le marché du travail, ils ne doivent pas se substituer au secteur privé. Il s’agit de parvenir à créer des « champions nationaux » en Afrique, seuls susceptibles d’absorber la masse de jeunes diplômés qui arrive, chaque année, sur le marché. A condition que les filières professionnelles soient réorganisées, les écoles règlementées et les compétences professionnelles de ces jeunes revalorisées. Une urgence d’autant plus d’actualité que ceux qui ont accepté de revenir travailler en Afrique ne peuvent que s’en féliciter.
 
Dans le rôle des experts figurent Igor Rochette, Directeur de Michael Page Afrique, qui l’interroge sur l’épineuse question de la fuite des cerveaux africains et leur retour possible.  Jean Marc Gravellini, un ancien de l’Agence française de développement (Afd, aujourd’hui consultant senior à la Fondation pour les Études et Recherches sur le Développement international (Ferdi), le challenge sur l’absence de planification étatique en Afrique, notamment dans des secteurs comme celui de l’agriculture et de l’agro-industrie. Denis Deschamps, en sa qualité de délégué général de la Conférence permanente des chambres consulaires et organisations intermédiaires africaines et francophones (Cpc Caf), le challenge sur la mise en adéquation des fonds de formation disponibles dans les entreprises pour assurer une meilleure insertion professionnelle des jeunes africains, en s’appuyant sur des actions à grande échelle menées par sa chambre, comme le projet Archipelago (12 pays.)
 
L’association «Mon Heure d’Afrique » accompagne les journalistes reporter d’image (Jri) et les chaînes partenaires qu’elle sollicite pour la réalisation de reportages dans ses émissions. Elle propose ou participe à des séminaires pour aider les rédactions des chaînes africaines nationales ou locales à lutter contre les fake news.
 
 Adou FAYE
Actu-Economie


Nouveau commentaire :

Actu-Economie | Entreprise & Secteurs | Dossiers | Grand-angle | Organisations sous-régionales | IDEE | L'expression du jour




En kiosque.














Inscription à la newsletter