Bis repetita ! Comme en mars 2025, le marché a répondu favorablement à l’appel de l’État sénégalais à travers la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor (Dgcpt), qui a lancé, le 19 juin dernier sur le marché financier régional, un emprunt obligataire par Appel à l’épargne publique(APE)d’un montant initial de 300 milliards de Fcfa. Pour une période de souscription allant du 19 au 30 juin 2025, le Trésor public a collecté un montant de 366 milliards de Fcfa. Structurée par CGF Bourse, première société de gestion et d’intermédiation de la place de Dakar, Arrangeur principal et Société générale du Sénégal comme co-arrangeur, l’opération comporte quatre maturités proposées (3 ans à 6,40%, 5 ans à 6,60 %, 7 ans à 6,75 %, et 10 ans à 6,95 %) pour une valeur nominale fixée à 10 000 FCFA.
A travers cette structuration, rappelons-le, le Sénégal cherche à enrichir sa courbe des taux souveraine ; à améliorer la transparence et la lisibilité du marché obligataire ; et à faciliter la cotation secondaire de ses titres sur le marché financier. L’autre objectif est d’adapter les niveaux de rendement aux profils de risque. Chaque tranche peut proposer un taux d’intérêt (coupon) différent : les tranches courtes auront souvent un taux plus bas, car perçues comme moins risquées ; les tranches longues offriront un rendement plus élevé pour compenser le risque de durée. Cela permet de répartir la charge des intérêts dans le temps et de rendre l’émission plus attractive.
Malick NDAW
A travers cette structuration, rappelons-le, le Sénégal cherche à enrichir sa courbe des taux souveraine ; à améliorer la transparence et la lisibilité du marché obligataire ; et à faciliter la cotation secondaire de ses titres sur le marché financier. L’autre objectif est d’adapter les niveaux de rendement aux profils de risque. Chaque tranche peut proposer un taux d’intérêt (coupon) différent : les tranches courtes auront souvent un taux plus bas, car perçues comme moins risquées ; les tranches longues offriront un rendement plus élevé pour compenser le risque de durée. Cela permet de répartir la charge des intérêts dans le temps et de rendre l’émission plus attractive.
Malick NDAW