Selon eux, l’objet de cette étude est de proposer des profils de résilience de l’économie sénégalaise face aux chocs usuels affectant les performances de croissance (pluviométrie, prix à l’importation des produits agroalimentaires et pétroliers, prix à l’exportation des matières premières).
Pour ce faire, un «modèle DSGE multisectoriel » a été utilisé pour réaliser des simulations à partir desquelles, des solutions sont recommandées pour renforcer la résilience de l’économie.
«Ainsi, une baisse importante de la pluviométrie pourrait provoquer une récession de l’économie et il faudrait allouer jusqu’à 18% des investissements publics à l’agriculture pour contrer une baisse de 36% de la pluviométrie.
En outre, en réponse à une hausse du prix du baril, une politique d’amélioration de la productivité des activités de raffinage pourrait contrer ce choc à long terme », expliquent les deux auteurs.
Par ailleurs, face à la sensibilité du PIB aux fluctuations des prix à l’exportation des matières premières, une bonne politique de diversification des exportations pourrait rendre l’économie plus résiliente.
Enfin, il faudrait une hausse continue de 4% de la Productivité Totale des Facteurs (PTF) des secteurs primaire et secondaire pour obtenir une transformation structurelle de l’économie à l’horizon 2030 conformément aux ambitions du Plan Sénégal Emergent.
«La notion de résilience économique n’a pas atteint de consensus quant à sa définition. Néanmoins, il est admis qu’une économie résiliente présente la capacité de maintenir sa production autour du potentiel suite à la survenue de chocs.
Dans un contexte d’environnement incertain, cette question reste au centre des préoccupations. La résilience et son renforcement constituent plus que jamais des objectifs prioritaires de politique économique.
En d’autres termes, au-delà de l’atteinte de bonnes performances économiques, il est tout aussi crucial d’être en mesure d’assurer les conditions d’un maintien durable de tels résultats même en présence de chocs adverses.
Ceci est d’autant plus important que selon la nature des perturbations affectant l’économie, les impacts peuvent parfois être de forte intensité et tarder à se dissiper », précisent-ils.
Adou FAYE
Pour ce faire, un «modèle DSGE multisectoriel » a été utilisé pour réaliser des simulations à partir desquelles, des solutions sont recommandées pour renforcer la résilience de l’économie.
«Ainsi, une baisse importante de la pluviométrie pourrait provoquer une récession de l’économie et il faudrait allouer jusqu’à 18% des investissements publics à l’agriculture pour contrer une baisse de 36% de la pluviométrie.
En outre, en réponse à une hausse du prix du baril, une politique d’amélioration de la productivité des activités de raffinage pourrait contrer ce choc à long terme », expliquent les deux auteurs.
Par ailleurs, face à la sensibilité du PIB aux fluctuations des prix à l’exportation des matières premières, une bonne politique de diversification des exportations pourrait rendre l’économie plus résiliente.
Enfin, il faudrait une hausse continue de 4% de la Productivité Totale des Facteurs (PTF) des secteurs primaire et secondaire pour obtenir une transformation structurelle de l’économie à l’horizon 2030 conformément aux ambitions du Plan Sénégal Emergent.
«La notion de résilience économique n’a pas atteint de consensus quant à sa définition. Néanmoins, il est admis qu’une économie résiliente présente la capacité de maintenir sa production autour du potentiel suite à la survenue de chocs.
Dans un contexte d’environnement incertain, cette question reste au centre des préoccupations. La résilience et son renforcement constituent plus que jamais des objectifs prioritaires de politique économique.
En d’autres termes, au-delà de l’atteinte de bonnes performances économiques, il est tout aussi crucial d’être en mesure d’assurer les conditions d’un maintien durable de tels résultats même en présence de chocs adverses.
Ceci est d’autant plus important que selon la nature des perturbations affectant l’économie, les impacts peuvent parfois être de forte intensité et tarder à se dissiper », précisent-ils.
Adou FAYE