Deuxième Sommet économique Forbes-Afrique : Plaidoyer pour plus d’investissements du secteur privé africain

Vendredi 26 Juillet 2013

Brazzaville, la Capitale de la République du Congo a abrité le 23 juillet, le deuxième sommet économique organisé par le Magazine francophone Forbes Afrique sur le thème « Financement des infrastructures, Entreprenariat et nouveaux modes de consommation ». Ce sommet axé sur l'infrastructure et l'émergence d'une classe moyenne africaine, s'est déroulé en présence des présidents Dennis Sassou N'guesso du Congo, Macky Sall du Sénégal, John Mahana du Ghana, Blaise Compaoré du Burkina Faso et Jacob Zuma d'Afrique du Sud, rapporte un communiqué.


Deuxième Sommet économique Forbes-Afrique : Plaidoyer pour plus d’investissements du secteur privé africain
Selon le président Denis Sassou N'Guesso, les pays  africains ont besoin  d'élaborer davantage de politiques pour soutenir ce qu'il  appelle « une puissante émergence de la classe moyenne en Afrique » qui créerait un meilleur avenir pour l'Afrique, renseigne le communiqué. Pour sa part,  Macky Sall, président du Sénégal, estime que cet « avenir meilleur » doit reposer sur quatre piliers essentiels, notamment  l'éducation et la formation du capital humain, l'agriculture modernisée et mécanisée, l'énergie abordable et un réseau adéquat d'infrastructures comme des moteurs clés. Par ailleurs, au cours de la table ronde sur le thème « Soutenir la croissance par l'investissement »,  Tony  Elumelu, président de la société d’Investissement panafricaine Heirs Holdings,  a félicité les cinq dirigeants africains pour la confiance qu'ils placent dans le pouvoir du secteur privé en tant que catalyseur et moteur du développement. De l’avis de M. Elumelu,  « Les investissements à court terme en Afrique n'ont tout simplement aucun impact.  Il a fallu près de vingt ans pour amener l’United Bank for Africa, là où elle est aujourd'hui, employant 25 000 personnes dans 19 pays africains. Il poursuit pour dire que  les dirigeants africains doivent s'assurer que l'infrastructure physique et politique adéquate soit en place pour soutenir la croissance d'entreprises panafricaines plus prospères. Dans le même sillage, Kofi Annan a décrit l'Afrique comme un continent qui traverse des « moments décisifs », soulignant que l'« énergie » et l'« infrastructure » sont les deux principaux obstacles au développement. En outre, Un capital, tel que les 40 000 milliards USD que l'ancien ambassadeur des États-Unis Andrew Young a appelé « scared money » (argent apeuré), dort dans des paradis fiscaux du monde entier et pourrait trouver une meilleure utilisation pour le développement de l'Afrique, lit-on dans le communiqué du sommet économique de Forbes Afrique.
El Hadji Ndiaye
 
 
 
 
 
 
Actu-Economie


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