Selon le document, les prix à la production des services spécialisés, scientifiques et techniques, d’hébergement et de restauration ont affiché chacun d’eux une hausse de 0,2%. Cependant, ceux des services immobiliers (-0,3%), de soutien et de bureau (-0,1%), et de transport et d’entreposage (-0,02%) se sont réduits. Au même moment, le coût de la construction (+0,8%) s’est relevé de même que les prix des produits à l’exportation (+1,7%). Les prix des produits à l’importation ont baissé (-6,7%) et les termes de l’échange se sont améliorés sur la période sous revue.
L’Ansd souligne que le marché international est marqué par une baisse des cours des produits alimentaires au deuxième trimestre 2020. Cette situation s'explique par une contraction de la demande de plusieurs produits alimentaires liée aux impacts économiques de la pandémie de la Covid-19, ainsi que des mesures de confinement. Par ailleurs, cette baisse est soutenue par la hausse des disponibilités à l'exportation et des stocks de certains produits. Comparé au premier trimestre 2020, l'indice FAO des prix des produits alimentaires a diminué de 6,8%, en raison d'un fléchissement des cours des produits laitiers (-6,4%), des céréales (-1,3%), du sucre (-18,5%), des viandes (-5,3%), ainsi que des huiles (-15,8%) . «Au plan interne, les prix à la consommation ont progressé de 0,5% comparativement au trimestre précédent », explique l’Ansd.
Cette évolution est tirée par la hausse des prix des produits locaux et importés au cours du trimestre sous revue. En outre, elle provient notamment d'un renchérissement des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » et des services de « transports ». En variation annuelle, les prix à la consommation ont augmenté de 2,7%, sous l'effet essentiellement d'un accroissement des prix des services de « transports », des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées », des services de « restaurants et hôtels »et de « communication ». Le rapport des prix moyens des six premiers mois de 2020 sur ceux de 2019 s'est établi à +2,4%.
Les prix des biens et services de « transports » se sont majorés de 5,0% au deuxième trimestre 2020, par suite d'un accroissement des prix des services de transports routiers de passagers (+7,8%). Cette situation résulte de la tension sur les prix à la suite des mesures de restriction pour lutter contre la propagation de la Covid-19.
Les prix des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » ont haussé de 0,6% au deuxième trimestre 2020, en raison d'une majoration des prix des agrumes (+7,1%), des tubercules et plantains (+10,9%) et des autres matières grasses (+5,5%). Les prix des « boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants » se sont bonifiés de 0,4% en comparaison au trimestre précédent, par suite d'une majoration des prix des tabacs et stupéfiants (+0,5%) et des vins fermentés (+0,2%). Par rapport au trimestre correspondant en 2019, ils se sont appréciés de 0,2%, du fait de l'accélération des prix des vins fermentées (+2,1%) et des tabacs et stupéfiants (+0,2%). Le rapport des prix moyens des six premiers mois de 2020 sur ceux de 2019 s'est établi à +0,3%.
Adou FAYE
L’Ansd souligne que le marché international est marqué par une baisse des cours des produits alimentaires au deuxième trimestre 2020. Cette situation s'explique par une contraction de la demande de plusieurs produits alimentaires liée aux impacts économiques de la pandémie de la Covid-19, ainsi que des mesures de confinement. Par ailleurs, cette baisse est soutenue par la hausse des disponibilités à l'exportation et des stocks de certains produits. Comparé au premier trimestre 2020, l'indice FAO des prix des produits alimentaires a diminué de 6,8%, en raison d'un fléchissement des cours des produits laitiers (-6,4%), des céréales (-1,3%), du sucre (-18,5%), des viandes (-5,3%), ainsi que des huiles (-15,8%) . «Au plan interne, les prix à la consommation ont progressé de 0,5% comparativement au trimestre précédent », explique l’Ansd.
Cette évolution est tirée par la hausse des prix des produits locaux et importés au cours du trimestre sous revue. En outre, elle provient notamment d'un renchérissement des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » et des services de « transports ». En variation annuelle, les prix à la consommation ont augmenté de 2,7%, sous l'effet essentiellement d'un accroissement des prix des services de « transports », des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées », des services de « restaurants et hôtels »et de « communication ». Le rapport des prix moyens des six premiers mois de 2020 sur ceux de 2019 s'est établi à +2,4%.
Les prix des biens et services de « transports » se sont majorés de 5,0% au deuxième trimestre 2020, par suite d'un accroissement des prix des services de transports routiers de passagers (+7,8%). Cette situation résulte de la tension sur les prix à la suite des mesures de restriction pour lutter contre la propagation de la Covid-19.
Les prix des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » ont haussé de 0,6% au deuxième trimestre 2020, en raison d'une majoration des prix des agrumes (+7,1%), des tubercules et plantains (+10,9%) et des autres matières grasses (+5,5%). Les prix des « boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants » se sont bonifiés de 0,4% en comparaison au trimestre précédent, par suite d'une majoration des prix des tabacs et stupéfiants (+0,5%) et des vins fermentés (+0,2%). Par rapport au trimestre correspondant en 2019, ils se sont appréciés de 0,2%, du fait de l'accélération des prix des vins fermentées (+2,1%) et des tabacs et stupéfiants (+0,2%). Le rapport des prix moyens des six premiers mois de 2020 sur ceux de 2019 s'est établi à +0,3%.
Adou FAYE