Au menu du conseil, la mise en œuvre de l’arrêté interministériel n°3088 du 29 février 2016, portant réglementation des conditions de production, d’importation et de distribution de fer à béton au Sénégal.
Un délai de transition de 6 mois avait été arrêté pour permettre aux industriels et aux importateurs et distributeurs de prendre les mesures idoines pour s’adapter aux normes spécifiques sénégalaises, notamment celles relatives au diamètre, la longueur, le poids, le marquage individualisé….
L’une des innovations a été selon les différents acteurs le processus inclusif, piloté par la Direction du commerce intérieur et l’Association Sénégalaise de Normalisation ( ASN) qui a conduit à l’adoption de la norme qui aujourd’hui est entrée en vigueur sur tout le territoire national, tant en ce qui concerne la production que le fer importé. Pour ce dernier il lui est imposé un marquage individualisé pour garantir sa traçabilité.
La seule dérogation porte sur les stocks mis en marché avant l’entrée en vigueur. Des opérateurs n’ont pas manqué d’appeler à un accompagnement de l’état, mais aussi à la mise en place d’une sorte de régulation. Le Ministre en charge du Commerce Alioune Sarr, qui présidait le conseil, n’a pas écarté l’idée d’un accompagnement de l’Etat dont l’arrêté est une modalité.
Il a par ailleurs estimé que la mesure va s’appliquer strictement, tout en n’excluant pas un système de régulation comme dans l’agroalimentaire pour créer les conditions d’une libre concurrence sans préjudice pour les industriels locaux.
La seconde innovation est la mise en place d’un comité de veille, et d’un comité d’homologation des laboratoires en ce qui concerne le dispositif de contrôle. Des préoccupations liées au leadership assuré par le Sénégal dés 1976 dans le secteur de l’industrie du fer dans la sous régions ont été évoquées pour insister sur la fiabilité des contrôles par des laboratoires agrées, mais aussi de la sécurité des infrastructures et bâtiments qui s’effondrent depuis quelques temps .
Oumar Nourou
Un délai de transition de 6 mois avait été arrêté pour permettre aux industriels et aux importateurs et distributeurs de prendre les mesures idoines pour s’adapter aux normes spécifiques sénégalaises, notamment celles relatives au diamètre, la longueur, le poids, le marquage individualisé….
L’une des innovations a été selon les différents acteurs le processus inclusif, piloté par la Direction du commerce intérieur et l’Association Sénégalaise de Normalisation ( ASN) qui a conduit à l’adoption de la norme qui aujourd’hui est entrée en vigueur sur tout le territoire national, tant en ce qui concerne la production que le fer importé. Pour ce dernier il lui est imposé un marquage individualisé pour garantir sa traçabilité.
La seule dérogation porte sur les stocks mis en marché avant l’entrée en vigueur. Des opérateurs n’ont pas manqué d’appeler à un accompagnement de l’état, mais aussi à la mise en place d’une sorte de régulation. Le Ministre en charge du Commerce Alioune Sarr, qui présidait le conseil, n’a pas écarté l’idée d’un accompagnement de l’Etat dont l’arrêté est une modalité.
Il a par ailleurs estimé que la mesure va s’appliquer strictement, tout en n’excluant pas un système de régulation comme dans l’agroalimentaire pour créer les conditions d’une libre concurrence sans préjudice pour les industriels locaux.
La seconde innovation est la mise en place d’un comité de veille, et d’un comité d’homologation des laboratoires en ce qui concerne le dispositif de contrôle. Des préoccupations liées au leadership assuré par le Sénégal dés 1976 dans le secteur de l’industrie du fer dans la sous régions ont été évoquées pour insister sur la fiabilité des contrôles par des laboratoires agrées, mais aussi de la sécurité des infrastructures et bâtiments qui s’effondrent depuis quelques temps .
Oumar Nourou