Abordant les défis structurels entravant le développement durable, le Chef de l’État a notamment insisté sur l’urgence d’une réforme de la gouvernance économique et financière mondiale, afin de corriger les déséquilibres systémiques hérités du passé et encore préjudiciables aux efforts internes de développement des pays du Sud.
Par ailleurs, le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé à une révision en profondeur des critères de notation des agences d’évaluation financière, dont les pratiques contribuent à aggraver les conditions d’accès au crédit et à alourdir les modalités de remboursement pour de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire.
«Premièrement, la réforme de la gouvernance économique et financière mondiale afin de corriger les déséquilibres systémiques hérités du passé, et qui continuent d’entraver nos efforts internes de développement.
C’est pourquoi le Sénégal soutient l’appel du Document final de Séville pour une gouvernance économique mondiale plus inclusive, et plus équitable, y compris par une participation plus conséquente des pays du sud dans le processus décisionnel des institutions de Bretton Woods, notamment le Fmi et la Banque mondiale », a déclaré le chef de l’Etat.
Deuxièmement, le président Diomaye Faye affirme qu’il est impératif de poursuivre le travail de réforme de la fiscalité internationale pour lutter plus efficacement contre l’évasion fiscale et les flux financiers illicites, renforcer la transparence et s’assurer que l’impôt soit acquitté là où la richesse est créée, c’est-à-dire dans les pays où les compagnies mènent leurs activités et tirent leurs profits.
«A ce propos, le Sénégal soutient les négociations en cours pour l’adoption d’une Convention-cadre internationale sur la coopération fiscale », a déclaré le chef de l’Etat.
Troisièmement, il a souligné que le traitement de la question de la dette mérite une attention particulière. Elle revêt pour nous une priorité élevée en raison de l’impact écrasant du poids de la dette sur nos économies.
«Le Sénégal appelle à une révision des critères de notation des agences d’évaluation dont les méthodes et les pratiques renchérissent considérablement les conditions d’accès au crédit et de remboursement. Il nous faut convenir de mécanismes de restructuration plus justes, plus diligentes et plus prévisibles, avec des clauses de suspension automatique en cas de choc », a lancé M. Faye.
Quatrièmement, a dit le chef de l’Etat, les programmes de financement doivent obéir aux besoins spécifiques des pays les plus vulnérables, notamment africains, les Pma, les petits États insulaires en développement et des pays à revenu intermédiaire.
Selon Bassirou Diomaye Faye, le Sénégal appuie l’appel pour le renforcement des mécanismes de financements privés à travers des instruments innovants, tout en assurant une régulation efficace pour éviter le « greenwashing » ou « écoblanchiment » et garantir un impact réel sur les Odd.
Il a indiqué que les pays africains ont également besoin d’accéder à des ressources concessionnelles et mixtes conséquentes pour financer les secteurs indispensables à leur développement, y compris les Droits de tirage spéciaux (Dts) dont le système d’allocation devrait être amélioré pour plus d’équité.
Adou FAYE
Par ailleurs, le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé à une révision en profondeur des critères de notation des agences d’évaluation financière, dont les pratiques contribuent à aggraver les conditions d’accès au crédit et à alourdir les modalités de remboursement pour de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire.
«Premièrement, la réforme de la gouvernance économique et financière mondiale afin de corriger les déséquilibres systémiques hérités du passé, et qui continuent d’entraver nos efforts internes de développement.
C’est pourquoi le Sénégal soutient l’appel du Document final de Séville pour une gouvernance économique mondiale plus inclusive, et plus équitable, y compris par une participation plus conséquente des pays du sud dans le processus décisionnel des institutions de Bretton Woods, notamment le Fmi et la Banque mondiale », a déclaré le chef de l’Etat.
Deuxièmement, le président Diomaye Faye affirme qu’il est impératif de poursuivre le travail de réforme de la fiscalité internationale pour lutter plus efficacement contre l’évasion fiscale et les flux financiers illicites, renforcer la transparence et s’assurer que l’impôt soit acquitté là où la richesse est créée, c’est-à-dire dans les pays où les compagnies mènent leurs activités et tirent leurs profits.
«A ce propos, le Sénégal soutient les négociations en cours pour l’adoption d’une Convention-cadre internationale sur la coopération fiscale », a déclaré le chef de l’Etat.
Troisièmement, il a souligné que le traitement de la question de la dette mérite une attention particulière. Elle revêt pour nous une priorité élevée en raison de l’impact écrasant du poids de la dette sur nos économies.
«Le Sénégal appelle à une révision des critères de notation des agences d’évaluation dont les méthodes et les pratiques renchérissent considérablement les conditions d’accès au crédit et de remboursement. Il nous faut convenir de mécanismes de restructuration plus justes, plus diligentes et plus prévisibles, avec des clauses de suspension automatique en cas de choc », a lancé M. Faye.
Quatrièmement, a dit le chef de l’Etat, les programmes de financement doivent obéir aux besoins spécifiques des pays les plus vulnérables, notamment africains, les Pma, les petits États insulaires en développement et des pays à revenu intermédiaire.
Selon Bassirou Diomaye Faye, le Sénégal appuie l’appel pour le renforcement des mécanismes de financements privés à travers des instruments innovants, tout en assurant une régulation efficace pour éviter le « greenwashing » ou « écoblanchiment » et garantir un impact réel sur les Odd.
Il a indiqué que les pays africains ont également besoin d’accéder à des ressources concessionnelles et mixtes conséquentes pour financer les secteurs indispensables à leur développement, y compris les Droits de tirage spéciaux (Dts) dont le système d’allocation devrait être amélioré pour plus d’équité.
Adou FAYE