COMMERCE SOUS-RÉGIONAL : Le Sénégal invité à profiter des opportunités de marchés de 150 à 200 millions d’habitants

Lundi 10 Octobre 2016

Le Directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC), Abdoulaye Diop, a indiqué ce vendredi que le Sénégal devrait davantage centrer ses échanges sur ses voisins qui représentent des opportunités de marchés de 150 voire 200 millions d’habitants. Il s’exprimait lors de la formation organisée par le Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) sous le thème : « Commerce sous-régional et le transit des marchandises : aspects logistiques et douaniers » à l’intention des acteurs du commerce international.


COMMERCE SOUS-RÉGIONAL : Le Sénégal invité à profiter des opportunités de marchés de 150 à 200 millions d’habitants
Un marché ne peut pas être vu de manière isolée et quand on parle d’opportunités de marché du Sénégal, ce n’est pas seulement les quatorze régions du Sénégal. C’est la conviction du Directeur général du COSEC, M.  Abdoulaye Diop  qui a invité les opérateurs économiques à tenir également compte de la CEDEAO et de l’UEMOA. « Il faut considérer le marché sénégalais comme l’ensemble des populations de la CEDEAO et de l’UEMOA. C’est de là qu’il faut voir les opportunités d’affaires », a fait savoir M. Diop qui a souligné la nécessité pour le Sénégal d’orienter ses échanges commerciaux sur ses voisins. « Nous avons aujourd’hui l’opportunité d’avoir des marchés de 150 voire 200 millions d’habitants. Il faut que les opérateurs économiques voient comment ils peuvent développer le Relationship avec tous ces pays que sont le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina, Togo, le Bénin, etc. », a-t-il indiqué.
En outre, M. Diop qui répondait aux attaques dont le COSEC a fait l’objet ces derniers jours a précisé que sa structure est et reste une institution très sérieuse. « Le COSEC est une institution dans laquelle on retrouve d’éminents opérateurs et des représentants de grands groupes comme la CNES, le CNP, l’UNACOIS », a dit Abdoulaye Diop. « Aujourd’hui, qui connait le rôle et la vision de travail du COSEC sait que nous avons le satisfécit de tout le monde parce que si on parle de développement du transport maritime avec le Consortium sénégalais d’activités maritimes (COSAMA  qui est un fleuron du transport maritime du Sénégal a pu avoir des bateaux de fret, c’est parce que le COSEC l’a voulu », a soutenu M. Diop. De plus, a-t-il relevé, « dans un pays où il y a trois cimenteries qui ont cumulé une production de 10 millions de tonnes alors que les besoins du Sénégal sont de 2 millions de tonnes, il est du devoir du COSEC d’outiller ces industriels sénégalais pour les aider à exporter les 8 millions de tonnes restantes ». Ainsi, a-t-il précisé, le Conseil d’administration du COSEC et le ministre de la Pêche sont parvenus à mettre sur pied un bateau qui s’est occupé sur six mois à amener le ciment sénégalais en Côte d’Ivoire. « Cela a donné une opportunité de business aux Salins de Kaolack pour exporter le sel dans l’ensemble de la sous-région. C’est pour cette raison que la direction du COSAMA nous approché pour que le Conseil d’administration du COSEC puisse donner une orientation pour avoir un deuxième bateau de fret », a-t-il justifié.
A.DIEYE
 
Actu-Economie


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