« Cette rencontre de l’Union des ordres fiscaux de l’Afrique de l’Ouest (Udofoa) perpétue les dynamiques de réflexions et de contributions à l’édification des systèmes fiscaux modernes, robustes et efficaces en Afrique » a dit d’emblée le directeur général des impôts et domaines qui s’exprimait à l’ouverture de la 6e Conférence internationale annuelle fiscale organisée par l’Udofoa.
Bassirou Samba Niasse indique dans la foulée que la problématique de la mobilisation des recettes intérieures est devenue un véritable enjeu dans tous les pays de la Cedeao tant du point de vue des politiques internes que celui de l’intégration économique de la coopération internationale.
De ce fait la mobilisation desdites ressources « apparaît comme le principal levier de réalisation de l’agenda 2063 de l’Union africaine (Ua) », déclare-t-il avant de souligner que l’objectif de développement inclusif et durable fondé sur l’autodétermination, la liberté et la prospérité collective traduit une volonté de souveraineté qui n’est possible qu’avec des ressources domestiques conséquentes.
En effet, explique-t-il, pour occuper la place qui leur revient dans le concert des Nations, « nos Etats ont besoin de se doter des moyens à la hauteur de leurs conditions ». Pour lui, l’influence de la numérisation de l’économie renforce la complexité de la structure des modèles d’affaires et des schémas économiques. Aussi, ajoute-t-il, les pratiques d’érosion de la base d’imposition et de transfert artificiel de bénéfices au détriment des pays en développement s’accentuent.
Dès lors, le numéro un de la Dgid relève que l’administration fiscale doit relever le défi d’ajustement du dispositif normatif et celui de la dématérialisation des procédures. Car, dit M. Niasse, c’est de cette manière qu’elle peut s’adapter aux besoins d’échanges automatiques de renseignements et de se doter des outils nécessaires pour appréhender la transaction sur les valeurs abstraites afin de s’assurer de l’encaissement de l’impôt au bon moment et au bon endroit.
Bassirou MBAYE
Bassirou Samba Niasse indique dans la foulée que la problématique de la mobilisation des recettes intérieures est devenue un véritable enjeu dans tous les pays de la Cedeao tant du point de vue des politiques internes que celui de l’intégration économique de la coopération internationale.
De ce fait la mobilisation desdites ressources « apparaît comme le principal levier de réalisation de l’agenda 2063 de l’Union africaine (Ua) », déclare-t-il avant de souligner que l’objectif de développement inclusif et durable fondé sur l’autodétermination, la liberté et la prospérité collective traduit une volonté de souveraineté qui n’est possible qu’avec des ressources domestiques conséquentes.
En effet, explique-t-il, pour occuper la place qui leur revient dans le concert des Nations, « nos Etats ont besoin de se doter des moyens à la hauteur de leurs conditions ». Pour lui, l’influence de la numérisation de l’économie renforce la complexité de la structure des modèles d’affaires et des schémas économiques. Aussi, ajoute-t-il, les pratiques d’érosion de la base d’imposition et de transfert artificiel de bénéfices au détriment des pays en développement s’accentuent.
Dès lors, le numéro un de la Dgid relève que l’administration fiscale doit relever le défi d’ajustement du dispositif normatif et celui de la dématérialisation des procédures. Car, dit M. Niasse, c’est de cette manière qu’elle peut s’adapter aux besoins d’échanges automatiques de renseignements et de se doter des outils nécessaires pour appréhender la transaction sur les valeurs abstraites afin de s’assurer de l’encaissement de l’impôt au bon moment et au bon endroit.
Bassirou MBAYE