Selon Mountaga Ndiaye de la Banque mondiale, le We-Fi – en français, initiative de financement en faveur des femmes entrepreneures – est un partenariat entre plusieurs gouvernements et banques multilatérales de développement, avec pour objectif d’alléger les contraintes financières ou non auxquelles sont confrontées les PMEs dirigées ou détenues par des femmes.
«Au Sénégal, la Banque mondiale, en tant que partenaire d’exécution de We-Fi, pilote un projet visant à établir un lien entre la commande publique et les Pme appartenant à des femmes, ou Pmef. En collaboration avec l’Armp au Sénégal, ce projet se concentre spécifiquement sur les activités telles que la réforme du cadre règlementaire pour la passation de marchés, ainsi que la sensibilisation et la formation au profit des cadres du gouvernement impliqués dans la passation des marchés », a confié M. Ndiaye.
«La Banque mondiale met l’accent sur l’entreprenariat féminin du fait que, selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), 33% des entrepreneurs sénégalais sont des femmes. Il est admis que les Pme –englobent les entreprenants - représentent la quasi-totalité des entreprises au Sénégal, cela implique une contribution importante des femmes au tissu économique du pays. Les femmes sont souvent disproportionnellement confrontées à des contraintes qui freinent la croissance de leurs entreprises, y compris leur accès aux marchés ou à la commande publique », a expliqué le représentant de la Banque mondiale.
Selon lui, pour ce qui est des marchés publics, ceux-ci représentaient 17% du Pib du Sénégal en 2020, soit 2000 milliards de FCFA environ donc c’est une opportunité considérable pour stimuler l’entreprenariat féminin. Mountaga Ndiaye a révélé qu’entre 2009 et 2017, l’ensemble des Pme n’ont bénéficié que de 20% de la valeur des contrats publics, alors qu’elles ont en moyenne 73% des marchés exécutés. «Il est temps que les Pmef profitent aussi de ces opportunités conséquentes. Cela demande à la fois une règlementation adéquate au niveau national et des Pmef outillées à répondre fructueusement à la commande publique », a plaidé M. Ndiaye.
Adou FAYE
«Au Sénégal, la Banque mondiale, en tant que partenaire d’exécution de We-Fi, pilote un projet visant à établir un lien entre la commande publique et les Pme appartenant à des femmes, ou Pmef. En collaboration avec l’Armp au Sénégal, ce projet se concentre spécifiquement sur les activités telles que la réforme du cadre règlementaire pour la passation de marchés, ainsi que la sensibilisation et la formation au profit des cadres du gouvernement impliqués dans la passation des marchés », a confié M. Ndiaye.
«La Banque mondiale met l’accent sur l’entreprenariat féminin du fait que, selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), 33% des entrepreneurs sénégalais sont des femmes. Il est admis que les Pme –englobent les entreprenants - représentent la quasi-totalité des entreprises au Sénégal, cela implique une contribution importante des femmes au tissu économique du pays. Les femmes sont souvent disproportionnellement confrontées à des contraintes qui freinent la croissance de leurs entreprises, y compris leur accès aux marchés ou à la commande publique », a expliqué le représentant de la Banque mondiale.
Selon lui, pour ce qui est des marchés publics, ceux-ci représentaient 17% du Pib du Sénégal en 2020, soit 2000 milliards de FCFA environ donc c’est une opportunité considérable pour stimuler l’entreprenariat féminin. Mountaga Ndiaye a révélé qu’entre 2009 et 2017, l’ensemble des Pme n’ont bénéficié que de 20% de la valeur des contrats publics, alors qu’elles ont en moyenne 73% des marchés exécutés. «Il est temps que les Pmef profitent aussi de ces opportunités conséquentes. Cela demande à la fois une règlementation adéquate au niveau national et des Pmef outillées à répondre fructueusement à la commande publique », a plaidé M. Ndiaye.
Adou FAYE