«Aucune stratégie de long terme ne prospère sans une fiscalité intelligemment conçue. La justice sociale n’est pas l’adversaire du développement ; elle en fixe les garde-fous. Le nouveau Code général des impôts doit encourager la structuration, pas la dissuader ; il doit attirer la transparence, pas pousser à l’ombre.
Aux portes de la formalisation, l’entrepreneur ne doit pas trouver un mur, mais un sas : un système d’imposition et de recouvrement qui accueille les premiers pas, qui reconnaît la saisonnalité de l’activité, qui récompense la conformité et qui sait corriger sans briser. Dans la durée, la fiscalité doit devenir une alliée de la viabilité et de la durabilité : elle n’est pas un prélèvement, elle est un contrat », a déclaré Mbagnick Diop lors de l’ouverture des travaux.
Reste selon le président du Medes, la grande équation des moyens. Il a indiqué que les projections budgétaires de l’État pour 2025-2029 doivent rencontrer les attentes d’un secteur privé qui ne demande ni faveurs ni rentes, mais de la visibilité, des délais de paiement crédibles, une administration rapide, une justice commerciale prévisible, des infrastructures fiables et une énergie compétitive.
«Le plan de redressement économique et social, pour tenir sa promesse, gagnera à s’adosser à des cadres de performance partagés, où chaque réforme s’évalue au prisme de ses effets mesurables sur l’investissement, l’emploi, l’export et la productivité. La dépense publique ne soutient l’économie que si elle devient levier ; elle ne devient levier que si elle libère l’initiative », a fait savoir le patron du Medes.
Adou Faye
Aux portes de la formalisation, l’entrepreneur ne doit pas trouver un mur, mais un sas : un système d’imposition et de recouvrement qui accueille les premiers pas, qui reconnaît la saisonnalité de l’activité, qui récompense la conformité et qui sait corriger sans briser. Dans la durée, la fiscalité doit devenir une alliée de la viabilité et de la durabilité : elle n’est pas un prélèvement, elle est un contrat », a déclaré Mbagnick Diop lors de l’ouverture des travaux.
Reste selon le président du Medes, la grande équation des moyens. Il a indiqué que les projections budgétaires de l’État pour 2025-2029 doivent rencontrer les attentes d’un secteur privé qui ne demande ni faveurs ni rentes, mais de la visibilité, des délais de paiement crédibles, une administration rapide, une justice commerciale prévisible, des infrastructures fiables et une énergie compétitive.
«Le plan de redressement économique et social, pour tenir sa promesse, gagnera à s’adosser à des cadres de performance partagés, où chaque réforme s’évalue au prisme de ses effets mesurables sur l’investissement, l’emploi, l’export et la productivité. La dépense publique ne soutient l’économie que si elle devient levier ; elle ne devient levier que si elle libère l’initiative », a fait savoir le patron du Medes.
Adou Faye