chroniques
La Cea rappelle que depuis 1900, le paysage urbain africain a connu une transformation remarquable. À l’origine, la majorité des africains dépendaient de l’agriculture, de la chasse et de la cueillette, et les centres urbains représentaient une faible part de la population (Bloom & Sachs, 1998).
L’urbanisation s’est accélérée après 1960, stimulée par l’indépendance de nombreux pays africains et portée par des facteurs démographiques, économiques, sociaux, politiques, environnementaux et technologiques.
Entre 2000 et 2020, la Cea indique que cette tendance s’est intensifiée, avec une croissance significative des populations urbaines à travers le continent. Par exemple, la population urbaine du Nigéria est passée de 35 % à 52 %, celle de la Tanzanie de 22 % à 35 %, et celle de la Zambie de 35 % à 45 % (Banque mondiale, 2021).
Depuis 2000, environ cinq pays africains par décennie ont franchi le seuil de 50 % d’urbanisation, ce qui signifie que plus de la moitié de leur population vit désormais en milieu urbain — un changement profond vers des sociétés urbanisées.
Pourtant, confie la Cea, cette croissance demeure inégale. Elle renseigne qu’entre 2000 et 2020, le processus d’urbanisation de l’Afrique a suivi trois trajectoires dynamiques, chacune contribuant de manière unique à la transformation du paysage urbain du continent.
Il s’agit d’une croissance régulière traduisant l’expansion urbaine qui a suivi un rythme constant, posant les bases des paysages urbains en mutation, d’une Forte décélération reflétant un net ralentissement, souvent lié à des changements structurels ou politiques majeurs et redéfinissant la trajectoire de la croissance urbaine et enfin d’une stabilisation progressive de l’urbanisation qui a continué à croître, mais à un rythme plus lent ou quasi constant, marquant une nouvelle phase de développement.
Il est à noter que 32 des 54 pays africains ont enregistré un ralentissement de leur taux de croissance urbaine, tandis que 22 pays ont maintenu une croissance robuste supérieure à 3,5 %, représentant 405 millions d’habitants urbains.
Depuis 2010, la croissance urbaine de l’Afrique s’est stabilisée à un niveau égal ou supérieur à 3,5 %, révélant une mosaïque de tendances variées. Ces dynamiques (déclin, croissance et stabilisation), selon la Cea, soulignent l’importance de politiques adaptées aux réalités régionales, afin de tirer pleinement parti du potentiel de l’urbanisation pour un développement durable et inclusif à l’échelle du continent.
Bassirou MBAYE
L’urbanisation s’est accélérée après 1960, stimulée par l’indépendance de nombreux pays africains et portée par des facteurs démographiques, économiques, sociaux, politiques, environnementaux et technologiques.
Entre 2000 et 2020, la Cea indique que cette tendance s’est intensifiée, avec une croissance significative des populations urbaines à travers le continent. Par exemple, la population urbaine du Nigéria est passée de 35 % à 52 %, celle de la Tanzanie de 22 % à 35 %, et celle de la Zambie de 35 % à 45 % (Banque mondiale, 2021).
Depuis 2000, environ cinq pays africains par décennie ont franchi le seuil de 50 % d’urbanisation, ce qui signifie que plus de la moitié de leur population vit désormais en milieu urbain — un changement profond vers des sociétés urbanisées.
Pourtant, confie la Cea, cette croissance demeure inégale. Elle renseigne qu’entre 2000 et 2020, le processus d’urbanisation de l’Afrique a suivi trois trajectoires dynamiques, chacune contribuant de manière unique à la transformation du paysage urbain du continent.
Il s’agit d’une croissance régulière traduisant l’expansion urbaine qui a suivi un rythme constant, posant les bases des paysages urbains en mutation, d’une Forte décélération reflétant un net ralentissement, souvent lié à des changements structurels ou politiques majeurs et redéfinissant la trajectoire de la croissance urbaine et enfin d’une stabilisation progressive de l’urbanisation qui a continué à croître, mais à un rythme plus lent ou quasi constant, marquant une nouvelle phase de développement.
Il est à noter que 32 des 54 pays africains ont enregistré un ralentissement de leur taux de croissance urbaine, tandis que 22 pays ont maintenu une croissance robuste supérieure à 3,5 %, représentant 405 millions d’habitants urbains.
Depuis 2010, la croissance urbaine de l’Afrique s’est stabilisée à un niveau égal ou supérieur à 3,5 %, révélant une mosaïque de tendances variées. Ces dynamiques (déclin, croissance et stabilisation), selon la Cea, soulignent l’importance de politiques adaptées aux réalités régionales, afin de tirer pleinement parti du potentiel de l’urbanisation pour un développement durable et inclusif à l’échelle du continent.
Bassirou MBAYE
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