Ce projet d’un coût global de 568 milliards de francs Cfa sera réalisé dans un délai de deux ans. Le Ter sera à écartement standard, avec une traction bi-mode, thermique et électrique. Le Ter portera sur un linéaire total de 55 km, de Dakar à Aibd, et desservira 14 gares. Avec une vitesse de pointe pouvant atteindre 160 km/h, il reliera le centre-ville de Dakar à l’AIBD en 45 minutes. Pour le chef de l’Etat, le TER pourra transporter jusqu’à 115 000 passagers par jour, contre 15 000 seulement aujourd’hui avec le Petit Train de Banlieue. Du fait de cette spécialité, le président Sénégalais a soutenu que «le Ter est le plus grand projet du Sénégal indépendant», et aussi le premier projet de ce genre en Afrique au Sud du Sahara excepté l’Afrique du Sud. «Avec le Ter, le pays a franchi en vitesse une étape significative dans sa marche vers l’émergence. Nous avons inscrit les infrastructures parmi les secteurs stratégiques du Pse parce que sans infrastructures, il ne peut y avoir ni émergence ni développement. Sans infrastructures, la circulation des biens et des personnes est réduite», indique Macky Sall. Faisant un rappel historique, le président Sénégalais soutient que le chemin de fer au Sénégal remonte au 19ème siècle avec la ligne ferroviaire Dakar-Saint Louis inaugurée en 1885.
Pour Macky Sall, le Ter répond à une nécessité impérative de désengorger Dakar car avec moins de 0,3 % du territoire national, la région de Dakar abrite plus de 66 % de l’activité économique de notre pays et près de 25 % de la population sénégalaise en plus de la densité de son parc automobile vu que «chaque année la région de Dakar enregistre environ 40 000 nouvelles immatriculations».
La première phase du projet, entre Dakar et Diamniadio, sur 36 km devra être livrée dans un délai de 2 ans et un mois avec un investissement de 568 milliards de francs Cfa. Et sur ce, Macky Sall se veut intransigeant : «Nous sommes le mercredi 14 décembre 2016. Je donne rendez-vous aux entreprises partenaires le lundi 14 janvier 2019 pour inaugurer la ligne et faire le premier trajet Dakar-Diamniadio en TER».
Les Français se positionnent pour l’exploitation du Ter
Concernant la réalisation de ce projet ce sont des entreprises françaises comme Alstom, Engie, Eiffage, Thales qui ont été choisies en compagnie de quelques entreprises turques (Yapi Derkezi) et les sénégalais (Cde, Tso). Ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin, la France veut aussi décrocher l’exploitation une fois l’infrastructure livrée. Pour l’ambassadeur de la France au Sénégal, Christophe Bigot « la France qui a une longue histoire avec le rail continuera à soutenir le Sénégal dans ce domaine. » L’ambassadeur a aussi plaidé pour que l’exploitation soit confiée au groupe Alstom et à la Ratp (Régie autonome des Transports Parisiens) dans deux ans. Christophe Bigot dit avoir espoir que leurs entreprises auront la chance d’exploiter l’infrastructure.
La France a mobilisé 135 milliards de francs Cfa pour le financement du projet. Cependant, le plus grand bailleur du Ter est la Banque islamique de développement (Bid) qui a approuvé 197 milliards de francs Cfa soit 42% du coût total. La Banque africaine de développement a aussi injecté 120 milliards pour le financement du Ter.
Tidiane Diouf
Pour Macky Sall, le Ter répond à une nécessité impérative de désengorger Dakar car avec moins de 0,3 % du territoire national, la région de Dakar abrite plus de 66 % de l’activité économique de notre pays et près de 25 % de la population sénégalaise en plus de la densité de son parc automobile vu que «chaque année la région de Dakar enregistre environ 40 000 nouvelles immatriculations».
La première phase du projet, entre Dakar et Diamniadio, sur 36 km devra être livrée dans un délai de 2 ans et un mois avec un investissement de 568 milliards de francs Cfa. Et sur ce, Macky Sall se veut intransigeant : «Nous sommes le mercredi 14 décembre 2016. Je donne rendez-vous aux entreprises partenaires le lundi 14 janvier 2019 pour inaugurer la ligne et faire le premier trajet Dakar-Diamniadio en TER».
Les Français se positionnent pour l’exploitation du Ter
Concernant la réalisation de ce projet ce sont des entreprises françaises comme Alstom, Engie, Eiffage, Thales qui ont été choisies en compagnie de quelques entreprises turques (Yapi Derkezi) et les sénégalais (Cde, Tso). Ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin, la France veut aussi décrocher l’exploitation une fois l’infrastructure livrée. Pour l’ambassadeur de la France au Sénégal, Christophe Bigot « la France qui a une longue histoire avec le rail continuera à soutenir le Sénégal dans ce domaine. » L’ambassadeur a aussi plaidé pour que l’exploitation soit confiée au groupe Alstom et à la Ratp (Régie autonome des Transports Parisiens) dans deux ans. Christophe Bigot dit avoir espoir que leurs entreprises auront la chance d’exploiter l’infrastructure.
La France a mobilisé 135 milliards de francs Cfa pour le financement du projet. Cependant, le plus grand bailleur du Ter est la Banque islamique de développement (Bid) qui a approuvé 197 milliards de francs Cfa soit 42% du coût total. La Banque africaine de développement a aussi injecté 120 milliards pour le financement du Ter.
Tidiane Diouf