Par ailleurs, les recettes budgétaires, estimées à 511,4 milliards, sont restées quasi stables, à fin mars 2020, par rapport à la même période de 2019. Ces dernières sont caractérisées par une augmentation des recettes fiscales (+0,6%) et une baisse des recettes non fiscales (-16,1%). L’amélioration des recettes fiscales, établies à 494,3 milliards, est impulsée par la hausse de l’impôt sur les sociétés, de la TVA intérieure (hors pétrole), de la taxe spécifique pétrole et du FSIPP qui se sont confortés respectivement de 18,9 milliards, 13,4 milliards, 3,2 milliards et 2 milliards pour se situer à 75,4 milliards, 72,4 milliards, 32,3 milliards et 6,7 milliards à fin mars 2020. Les taxes rapatriées (PSE et COSEC), estimées à 8,2 milliards ont aussi contribué à la hausse des recettes fiscales.
En revanche, note la Dpee, les droits et taxes mobilisées par la Douane, notamment, la TVA import (88,7 milliards) et les droits de porte (54,9 milliards) ont atténuée cette tendance haussière avec des baisses respectives de 3 milliards (-3,2%) et 9 milliards (-14,1%). De même, l’impôt sur le revenu (92,8 milliards) et la taxe sur la consommation hors pétrole (9,1 milliards) se sont inscrits sur cette dynamique de baisse avec des contractions respectives de 6,7% et 27,2%.
Quant aux recettes non fiscales, leur repli traduit le retard dans la mobilisation des produits financiers (dividendes et commissions de transfert) attendue de la Banque centrale.
Oumar Nourou
En revanche, note la Dpee, les droits et taxes mobilisées par la Douane, notamment, la TVA import (88,7 milliards) et les droits de porte (54,9 milliards) ont atténuée cette tendance haussière avec des baisses respectives de 3 milliards (-3,2%) et 9 milliards (-14,1%). De même, l’impôt sur le revenu (92,8 milliards) et la taxe sur la consommation hors pétrole (9,1 milliards) se sont inscrits sur cette dynamique de baisse avec des contractions respectives de 6,7% et 27,2%.
Quant aux recettes non fiscales, leur repli traduit le retard dans la mobilisation des produits financiers (dividendes et commissions de transfert) attendue de la Banque centrale.
Oumar Nourou