L’activité économique du Sénégal est restée vigoureuse en 2019. C’est du moins ce qui ressort d’une publication de la Dpee intitulée « situation économique et financière en 2019 et perspectives en 2020 ».
En effet, la structure confie que le taux de croissance du Pib réel est estimé à 5,3%, contre 6,4% en 2018. Un ralentissement qui est expliqué, d’après elle, par les contreperformances de certaines branches d’activité, notamment, l’agriculture, les extractives, la fabrication de produits chimiques, la construction, le commerce et les « activités spécialisées, scientifiques et techniques ».
Du côté des prix, le document indique que l’inflation mesurée par le déflateur du Pib, est estimée à 1,7% en 2019 contre -0,5% en 2018 suite au renchérissement des matières premières sur le marché international conjugué à la vigueur de la demande intérieure. En 2019, l’inflation mesurée par l’indice national des prix à la consommation (Inpc), est ressortie à 1,0% comparativement à la même période de 2018.
« En 2019, la gestion budgétaire a été marquée par la poursuite de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) ainsi que les engagements souscrits à travers le programme économique et financier appuyé par les partenaires extérieurs », indique la Dpee. Qui ajoute que cette situation a bénéficié du renforcement du recouvrement des recettes mais également de la maîtrise progressive des charges de fonctionnement de l’administration. « Au total, le déficit budgétaire, dons compris, est ressorti à 537,5 milliards, soit 3,9% du Pib en 2019, contre 477,6 milliards (3,7% du Pib) en 2018 », fait-elle savoir.
A l’en croire, les échanges extérieurs se sont traduits par une atténuation du déficit du compte courant, passant de 1230 milliards en 2018 à 1087,5 milliards en 2019. Cependant, relève-t-elle, le solde global de la balance des paiements est ressorti excédentaire de 146,4 milliards en 2019 en liaison, notamment avec l’excédent enregistré au niveau du compte financier. S’agissant de la situation monétaire en 2019, elle a été marquée, selon la Dpee, par une progression des avoirs extérieurs nets (+146,5 milliards), une hausse des créances intérieures (+410,8 milliards) et une expansion de la masse monétaire de 8,2% (+432,3 milliards).
Bassirou MBAYE
En effet, la structure confie que le taux de croissance du Pib réel est estimé à 5,3%, contre 6,4% en 2018. Un ralentissement qui est expliqué, d’après elle, par les contreperformances de certaines branches d’activité, notamment, l’agriculture, les extractives, la fabrication de produits chimiques, la construction, le commerce et les « activités spécialisées, scientifiques et techniques ».
Du côté des prix, le document indique que l’inflation mesurée par le déflateur du Pib, est estimée à 1,7% en 2019 contre -0,5% en 2018 suite au renchérissement des matières premières sur le marché international conjugué à la vigueur de la demande intérieure. En 2019, l’inflation mesurée par l’indice national des prix à la consommation (Inpc), est ressortie à 1,0% comparativement à la même période de 2018.
« En 2019, la gestion budgétaire a été marquée par la poursuite de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) ainsi que les engagements souscrits à travers le programme économique et financier appuyé par les partenaires extérieurs », indique la Dpee. Qui ajoute que cette situation a bénéficié du renforcement du recouvrement des recettes mais également de la maîtrise progressive des charges de fonctionnement de l’administration. « Au total, le déficit budgétaire, dons compris, est ressorti à 537,5 milliards, soit 3,9% du Pib en 2019, contre 477,6 milliards (3,7% du Pib) en 2018 », fait-elle savoir.
A l’en croire, les échanges extérieurs se sont traduits par une atténuation du déficit du compte courant, passant de 1230 milliards en 2018 à 1087,5 milliards en 2019. Cependant, relève-t-elle, le solde global de la balance des paiements est ressorti excédentaire de 146,4 milliards en 2019 en liaison, notamment avec l’excédent enregistré au niveau du compte financier. S’agissant de la situation monétaire en 2019, elle a été marquée, selon la Dpee, par une progression des avoirs extérieurs nets (+146,5 milliards), une hausse des créances intérieures (+410,8 milliards) et une expansion de la masse monétaire de 8,2% (+432,3 milliards).
Bassirou MBAYE