L’UNCDF célèbre son cinquantenaire. Quel bilan en tirez-vous ?
L’UNCDF a été créé par l’Assemblée générale des Nations unies pour accompagner les pays les moins avancés dans deux domaines d’intervention : la micro finance et le développement local. Au fil des ans le mandat de l’UNCDF est resté le même, mais les instruments ont évolué pour contribuer aujourd’hui au renforcement du pouvoir économique des femmes, la sécurité alimentaire, l’accompagnement sur les questions du changement climatique. Récemment, il y a eu l’implication du secteur privé au financement du développement et, enfin, avec la prise en compte des questions de numérisation des paiements et des flux d’information pour les secteurs public et privé.
Pour ce qui est principalement du Sénégal, quel est l’apport de l’UNCDF en termes de projets et de financement ?
L’UNCDF a investi au Sénégal depuis l’établissement de la coopération, il y a plus d’une vingtaine d’années, plus de 30 milliards de francs CFA pour accompagner le pays dans les projets de développement local, mais également dans l’appui aux Lettres de politique sectorielle de micro finance et des services financiers. Les 30 milliards de francs CFA investis ont généré 150 milliards de francs CFA sur l’économie sénégalaise. Une somme qu’il ne faut pas sous-estimer, même si nous sommes conscients qu’il y a encore à faire. Donc, nous sommes disposés à accompagner l’Etat surtout dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE). En gros nous intervenons dans les secteurs de l’artisanat, des technologies de l’information et de la communication, le développement à la base, notamment l’autonomisation des femmes.
La lutte contre la pauvreté par un développement inclusif et durable ne peut être gagnée sans un accès au financement pour les PME, les femmes, les jeunes. Quelle est la contribution de l’UNCDF sur ce plan-là ?
L’un des deux domaines d’intervention de l’UNCDF est la micro finance. Pour cela nous avons accompagné l’Etat du Sénégal dans la mise en œuvre de deux Lettres de politique sectorielle pour encadrer le secteur de la micro finance, à faire les réformes nécessaires pour améliorer l’accès des jeunes, des femmes, des PME et des exploitants familiaux aux services financiers. En dehors de cet encadrement politique, l’UNCDF a accompagné l’élaboration et la mise en œuvre de programmes spécifiques dans lesquels nous contribuons à financer les institutions de micro finance. L’UNCDF a fait venir les banques dans le secteur du financement des PME et des populations à la base. Nous avons également des programmes spécifiques de développement au profit des jeunes et des femmes. Ce qui traduit toute notre fierté de coopérer avec le Sénégal. Actuellement nous travaillons sur un nouveau programme de financement de l’agriculture familiale.
Propos recueillis par Amadou BA
L’UNCDF a été créé par l’Assemblée générale des Nations unies pour accompagner les pays les moins avancés dans deux domaines d’intervention : la micro finance et le développement local. Au fil des ans le mandat de l’UNCDF est resté le même, mais les instruments ont évolué pour contribuer aujourd’hui au renforcement du pouvoir économique des femmes, la sécurité alimentaire, l’accompagnement sur les questions du changement climatique. Récemment, il y a eu l’implication du secteur privé au financement du développement et, enfin, avec la prise en compte des questions de numérisation des paiements et des flux d’information pour les secteurs public et privé.
Pour ce qui est principalement du Sénégal, quel est l’apport de l’UNCDF en termes de projets et de financement ?
L’UNCDF a investi au Sénégal depuis l’établissement de la coopération, il y a plus d’une vingtaine d’années, plus de 30 milliards de francs CFA pour accompagner le pays dans les projets de développement local, mais également dans l’appui aux Lettres de politique sectorielle de micro finance et des services financiers. Les 30 milliards de francs CFA investis ont généré 150 milliards de francs CFA sur l’économie sénégalaise. Une somme qu’il ne faut pas sous-estimer, même si nous sommes conscients qu’il y a encore à faire. Donc, nous sommes disposés à accompagner l’Etat surtout dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE). En gros nous intervenons dans les secteurs de l’artisanat, des technologies de l’information et de la communication, le développement à la base, notamment l’autonomisation des femmes.
La lutte contre la pauvreté par un développement inclusif et durable ne peut être gagnée sans un accès au financement pour les PME, les femmes, les jeunes. Quelle est la contribution de l’UNCDF sur ce plan-là ?
L’un des deux domaines d’intervention de l’UNCDF est la micro finance. Pour cela nous avons accompagné l’Etat du Sénégal dans la mise en œuvre de deux Lettres de politique sectorielle pour encadrer le secteur de la micro finance, à faire les réformes nécessaires pour améliorer l’accès des jeunes, des femmes, des PME et des exploitants familiaux aux services financiers. En dehors de cet encadrement politique, l’UNCDF a accompagné l’élaboration et la mise en œuvre de programmes spécifiques dans lesquels nous contribuons à financer les institutions de micro finance. L’UNCDF a fait venir les banques dans le secteur du financement des PME et des populations à la base. Nous avons également des programmes spécifiques de développement au profit des jeunes et des femmes. Ce qui traduit toute notre fierté de coopérer avec le Sénégal. Actuellement nous travaillons sur un nouveau programme de financement de l’agriculture familiale.
Propos recueillis par Amadou BA