S&P Global Rating Africa Summit 2025 : Le Directeur général de la Brvm évoque les avantages des marchés de dette

Dimanche 23 Novembre 2025

Le Directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), Edoh Kossi Amenounvé a pris part le 20 novembre 2025 à Johannesburg, au S&P Global Rating Africa Summit 2025 sur le thème : The Path to Capital Markets.


Dans un post sur le réseau social Linkedin, il renseigne être intervenu sur le sujet suivant : Debating funding strategies: from capital markets and private credits to blended finance aux côtés d’éminents experts.

«J’ai commencé mon intervention en soulignant que les marchés de dette (Md) offrent de nombreux avantages : ils répondent aux besoins de financement à long terme, avec des volumes plus importants et des maturités qui reflètent les anticipations des investisseurs sur l’évolution de l’inflation et des taux d’intérêt ; ils offrent un coût de mobilisation des ressources moins élevé par rapport aux autres sources ;  ils permettent l’accès à un large éventail d’investisseurs qui leur ouvrent la voie au marché des actions ; ils offrent de la liquidité à travers le marché secondaire, ce qui les rend plus attractifs», a-t-il expliqué.

Abordant la question de la technologie et des plateformes digitales, le patron de la Brvm dit avoir souligné que le futur de la finance sera digital. Les bourses ont montré la voie en initiant le trading électronique il y a plus de 40 ans.


Mais, soutient M. Amenounvé,  elles accusent aujourd’hui un retard par rapport aux télécoms, fintechs et banques dans la mise en œuvre de la digitalisation pour accélérer l’inclusion financière. A son avis, elles doivent rapidement se connecter à cet écosystème.

«En évoquant la finance décentralisée, j’ai rappelé aux participants que, dans les années 90, nous étions concentrés sur la régulation versus la dérégulation, car on estimait à l’époque que l’assouplissement de certaines règles jugées trop strictes favoriserait la croissance dans l’industrie financière. Les résultats ont été mitigés, car les crises (financière, monétaire et sanitaire) ont montré l’importance de la régulation pour protéger les investisseurs et assurer la résilience des économies », a dit le Directeur général de la Brvm.


Aujourd’hui, il a souligné que nous parlons de centralisation versus décentralisation, car les acteurs de la finance et les investisseurs expriment un besoin d’opérer plus librement, avec moins de restrictions et en évitant les lourdeurs administratives. Il a indiqué que nous devons néanmoins rester vigilants face aux risques, aux incompréhensions ou aux mauvaises utilisations pour défaut de connaissance ou de maîtrise.

«J’ai également indiqué que la finance de demain sera digitale. Cela crée des défis supplémentaires pour les bourses africaines qui n’ont pas encore résolu certaines problématiques existantes — attirer des Ipos, renforcer leur profondeur, accroître leur liquidité, etc. — et doivent désormais affronter la révolution technologique à grande vitesse. L’avenir leur appartient si elles savent se transformer », a confié le financier.
Adou FAYE
 
Actu-Economie

La rédaction

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