Ces crises cumulées sans précédent risquent de dévaster la région, mettant en danger des millions de personnes, et nécessitent une attention urgente et un soutien accru.
En 2020, informe ces organisations, 24 millions de Sahéliens, dont la moitié sont des enfants, ont besoin d'une assistance et d'une protection vitales, le nombre le plus élevé jamais enregistré. En raison de la violence généralisée et des catastrophes naturelles, 6,9 millions de personnes sont confrontées aux conséquences désastreuses des déplacements forcés. « Le temps presse alors que nous faisons face à une crise sans précédent en matière de déplacement et de protection dans la région. Des centaines de milliers de personnes ont déjà été contraintes de fuir et doivent maintenant faire face à l'incertitude supplémentaire apportée par le coronavirus », a déclaré Millicent Mutuli, directrice du Bureau régional du Hcr pour l'Afrique de l’ouest et centrale.
Selon ces organisations, l'insécurité et les attaques perturbent gravement les services sociaux de base, compromettent l'avenir de milliers d'enfants et privent les communautés touchées par la violence de services essentiels. « Les conflits, les déplacements, la violence et maintenant, la pandémie Covid-19, ont des effets dévastateurs sur les enfants, leur santé, leur état nutritionnel, leur éducation et leurs droits à la protection. Quelque 9,7 millions d'enfants sont menacés de malnutrition aiguë, dont 3 millions de malnutrition aiguë sévère. (…)», a déclaré Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l'Unicef.
« Le Sahel était déjà confronté à une augmentation stupéfiante de l’insécurité alimentaire due à un cocktail toxique de conflits armés, de déplacements de population, de changement climatique et de perturbation des échanges commerciaux à l'intérieur et à l'extérieur des frontières avant que la pandémie Covid-19 ne balaye la région.
Alors que la période de soudure annuelle approche et que l'impact socio-économique de cette pandémie commence à se faire sentir, nous pourrions assister à une situation catastrophique pour des personnes déjà vulnérables si l'aide humanitaire n'est pas soutenue et si des mesures de protection sociale solides ne sont pas mises en place par les gouvernements », a déclaré Chris Nikoi, directeur régional du Programme alimentaire mondial.
« A la Fao, nous sommes préoccupés par la succession et la superposition des crises vécues au Sahel, de l'insécurité alimentaire, à la pandémie COVID-19 et à l'invasion potentielle de criquets pèlerins qui pourraient dévaster les moyens d'existence et la production alimentaire et affaiblir la résilience du Sahel », a déclaré Gouantoueu Robert Guei, Coordonnateur sous-régional de la Fao.
Adou FAYE
En 2020, informe ces organisations, 24 millions de Sahéliens, dont la moitié sont des enfants, ont besoin d'une assistance et d'une protection vitales, le nombre le plus élevé jamais enregistré. En raison de la violence généralisée et des catastrophes naturelles, 6,9 millions de personnes sont confrontées aux conséquences désastreuses des déplacements forcés. « Le temps presse alors que nous faisons face à une crise sans précédent en matière de déplacement et de protection dans la région. Des centaines de milliers de personnes ont déjà été contraintes de fuir et doivent maintenant faire face à l'incertitude supplémentaire apportée par le coronavirus », a déclaré Millicent Mutuli, directrice du Bureau régional du Hcr pour l'Afrique de l’ouest et centrale.
Selon ces organisations, l'insécurité et les attaques perturbent gravement les services sociaux de base, compromettent l'avenir de milliers d'enfants et privent les communautés touchées par la violence de services essentiels. « Les conflits, les déplacements, la violence et maintenant, la pandémie Covid-19, ont des effets dévastateurs sur les enfants, leur santé, leur état nutritionnel, leur éducation et leurs droits à la protection. Quelque 9,7 millions d'enfants sont menacés de malnutrition aiguë, dont 3 millions de malnutrition aiguë sévère. (…)», a déclaré Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l'Unicef.
« Le Sahel était déjà confronté à une augmentation stupéfiante de l’insécurité alimentaire due à un cocktail toxique de conflits armés, de déplacements de population, de changement climatique et de perturbation des échanges commerciaux à l'intérieur et à l'extérieur des frontières avant que la pandémie Covid-19 ne balaye la région.
Alors que la période de soudure annuelle approche et que l'impact socio-économique de cette pandémie commence à se faire sentir, nous pourrions assister à une situation catastrophique pour des personnes déjà vulnérables si l'aide humanitaire n'est pas soutenue et si des mesures de protection sociale solides ne sont pas mises en place par les gouvernements », a déclaré Chris Nikoi, directeur régional du Programme alimentaire mondial.
« A la Fao, nous sommes préoccupés par la succession et la superposition des crises vécues au Sahel, de l'insécurité alimentaire, à la pandémie COVID-19 et à l'invasion potentielle de criquets pèlerins qui pourraient dévaster les moyens d'existence et la production alimentaire et affaiblir la résilience du Sahel », a déclaré Gouantoueu Robert Guei, Coordonnateur sous-régional de la Fao.
Adou FAYE