Après une précédente série d’articles portant sur le développement de l’enfant, The Lancet vient encore de procéder à une nouvelle publication scientifique sur le développement de la petite enfance. Les articles mettent l’accent sur « les soins attentifs, en particuliers prodigués aux enfants de moins de trois ans, ainsi que les interventions multisectorielles, à commencer par le secteur de la santé qui a un large public auprès des familles et des jeunes enfants par l’intermédiaire d’interventions liées à la santé et la nutrition », a confié Mme Laylee Moshiri, la représentante de l’UNICEF au Sénégal, venue présider la cérémonie de lancement.
Les études à l’origine des informations publiées dans The Lancet ont permis d’avoir des informations actualisées sur les liens entre le retard de croissance de la petite enfance et le potentiel de développement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Selon le docteur Hirokazu Yoshikawa, co-auteur de la série d’articles et professeur à l’université de New-York, « entre 2004 et 2010, le nombre d’enfants de moins de 5 ans dans ces pays qui encourent le risque de ne pas atteindre leur potentiel en termes de développement a chuté, passant de 279 millions à 249 millions ; et c’est en Afrique subsaharienne que l’on retrouvait la plus forte prévalence (70 % e 2004 et 66 % en 2010). Ce qui est de bon augure pour l’atteinte de l’objectif 4 des Objectifs du développement durable (ODD) et de la mise en œuvre de l‘axe 2 du Plan Sénégal émergent (PSE) », s’est félicité le Premier ministre sénégalais Mahammad Boun Abdallah Dione. Mme Louise Cord, la directrice des opérations de la Banque mondiale, n’a pas manqué de souligner, pour sa part, qu’aucun pays ne peut prendre le risque de perdre le potentiel cérébral de ses enfants. C’est ainsi qu’elle a appelé à poursuivre la lutte contre la malnutrition infantile. « La prise en charge de la petite enfance constitue un tout qui fait appel à une bonne nutrition, une bonne santé des mères et des bébés, un environnement propice, etc. » a souligné Mme Moshiri.
Amadou BA
Les études à l’origine des informations publiées dans The Lancet ont permis d’avoir des informations actualisées sur les liens entre le retard de croissance de la petite enfance et le potentiel de développement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Selon le docteur Hirokazu Yoshikawa, co-auteur de la série d’articles et professeur à l’université de New-York, « entre 2004 et 2010, le nombre d’enfants de moins de 5 ans dans ces pays qui encourent le risque de ne pas atteindre leur potentiel en termes de développement a chuté, passant de 279 millions à 249 millions ; et c’est en Afrique subsaharienne que l’on retrouvait la plus forte prévalence (70 % e 2004 et 66 % en 2010). Ce qui est de bon augure pour l’atteinte de l’objectif 4 des Objectifs du développement durable (ODD) et de la mise en œuvre de l‘axe 2 du Plan Sénégal émergent (PSE) », s’est félicité le Premier ministre sénégalais Mahammad Boun Abdallah Dione. Mme Louise Cord, la directrice des opérations de la Banque mondiale, n’a pas manqué de souligner, pour sa part, qu’aucun pays ne peut prendre le risque de perdre le potentiel cérébral de ses enfants. C’est ainsi qu’elle a appelé à poursuivre la lutte contre la malnutrition infantile. « La prise en charge de la petite enfance constitue un tout qui fait appel à une bonne nutrition, une bonne santé des mères et des bébés, un environnement propice, etc. » a souligné Mme Moshiri.
Amadou BA