« Nous sommes en train d’orienter le budget vers une prise en charge des préoccupations sociales des Sénégalais. On a fait un arbitrage budgétaire. On a fait le nécessaire pour dégager des marges et tout est cadré dans le Plan de redressement économique. D’ailleurs d’ici quelques jours, il y aura des mesures de baisse du coût de l’électricité et celui des produits pétroliers mais aussi du gaz et du gasoil », a déclaré le Premier ministre.
Il a expliqué que l’État du Sénégal ne peut pas laisser ses projets catalytiques dépendre du financement extérieur. Car, à chaque fois qu’il y aura un choc exogène, soutient M. Sonko, ces projets risquent de s’arrêter. Il a confié que c’est la situation d’endettement du pays qui a fait reculer tous les bailleurs. C’est pourquoi, a-t-il dit, pour les infrastructures portuaires, aéroportuaires, les agropoles, particulièrement les deux déjà démarrés dans le sud et le centre du pays ; le réseau gazier au Sénégal, les grands transferts d’eau, l’État privilégie la contribution nationale sur fonds propres, au-delà des partenariats publics-privés.
« Notre ambition est de sauver les entreprises nationales. Par exemple pour Air Sénégal, on a budgétisé 66 milliards de FCfa. Pour la Sonacos ; ce sont 20 milliards. Nous ne sommes pas à 20% du taux d’endettement, ni à 35 encore moins à 70% qui est le seuil d’endettement de l’Uemoa. Nous sommes à 130% du taux d’endettement », a fait savoir le Premier ministre. Malgré ce contexte difficile, a dit Ousmane Sonko, le gouvernement éprouve de la compassion envers les Sénégalais sans distinction.
«Si nous arrivons à surmonter cette épreuve, notre souhait c’est que chaque Sénégalais soit épanoui là où il vit sur tous les plans. Mais, ce travail est un processus », a ajouté le Premier ministre.
Adou Faye
Il a expliqué que l’État du Sénégal ne peut pas laisser ses projets catalytiques dépendre du financement extérieur. Car, à chaque fois qu’il y aura un choc exogène, soutient M. Sonko, ces projets risquent de s’arrêter. Il a confié que c’est la situation d’endettement du pays qui a fait reculer tous les bailleurs. C’est pourquoi, a-t-il dit, pour les infrastructures portuaires, aéroportuaires, les agropoles, particulièrement les deux déjà démarrés dans le sud et le centre du pays ; le réseau gazier au Sénégal, les grands transferts d’eau, l’État privilégie la contribution nationale sur fonds propres, au-delà des partenariats publics-privés.
« Notre ambition est de sauver les entreprises nationales. Par exemple pour Air Sénégal, on a budgétisé 66 milliards de FCfa. Pour la Sonacos ; ce sont 20 milliards. Nous ne sommes pas à 20% du taux d’endettement, ni à 35 encore moins à 70% qui est le seuil d’endettement de l’Uemoa. Nous sommes à 130% du taux d’endettement », a fait savoir le Premier ministre. Malgré ce contexte difficile, a dit Ousmane Sonko, le gouvernement éprouve de la compassion envers les Sénégalais sans distinction.
«Si nous arrivons à surmonter cette épreuve, notre souhait c’est que chaque Sénégalais soit épanoui là où il vit sur tous les plans. Mais, ce travail est un processus », a ajouté le Premier ministre.
Adou Faye

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