Le forum international sur la RSE est l’occasion de revisiter la place des femmes au sein de l’entreprise

Jeudi 19 Novembre 2015

La représentation des femmes au sein des entreprises et en particulier dans le conseil d’administration du secteur privé reste encore bien trop faible, a déclaré jeudi à Dakar, Alex De Ville représentant de la directrice régionale ONU FEMME en Afrique de l’Ouest.


Selon une étude de l’organisation internationale du travail(OIT), les femmes dirigent 30% des entreprises mais seulement 5% d’entres elles sont présentes dans les plus grandes sociétés mondiales .Pourtant des études montrent que lorsqu’ elles dirigent des entreprises, les performances sont meilleurs a-t-il fait savoir.
Il s’exprimait au nom de la directrice régionale d’ONU FEMME en Afrique de l’Ouest lors de la cérémonie d’ouverture de la 7eme édition du forum international de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) au Sénégal sur le thème « la RSE sous le regard croisé de femmes engagées dans le développement inclusif et durable du Sénégal ».
D’après M. De Ville,  la promotion de l’égalité entre hommes et femmes dans le milieu de l’entreprise n’est pas seulement ce qu’il convient de faire, c’est une conviction à l’impératif au développement équitable et durable. Le développement ne peut pas se réaliser si 50% de la population concernée en l’occurrence les femmes sont exclues, des opportunités que le développement est à même d’offrir.
M. De Ville indique qu’il faut  donner aux femmes les moyens d’accéder aux mêmes opportunités que leur homologues  masculin car cela permet d’édifier les économies solides,  de réaliser des objectifs internationaux de développement de durabilité, d’améliorer la qualité de vie des femmes, des hommes,  des familles et des communautés et d’inclure ou d’assurer un dialogue inclusif entre les différentes composantes d’une société.
Il apprend qu’au Sénégal dans le cadre de l’initiative RSE de nombreuses actions sont orientées dans le domaine de la santé, de  l’éducation, de l’environnement mais les questions de genre et d’automisation des femmes ne catalysent pas les espoirs des entreprises du secteur privé à quelques rares exceptions.
Or des analyses récentes ont montré que des objectifs de développement durable et notamment l’objectif numéro cinq  dédié à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes ne sera pas atteint sans une implication majeure des acteurs du secteur privé, a-t-il noté.
Selon lui, le renforcement de  l’entreprenariat et le leadership féminin et la soutenance de plaidoiries contre les violences faites aux femmes et aux filles, sont quelques mesures clées qu’il faudrait intégrer au plus vite dans les entreprises.
Il estime que le forum international sur la RSE  est l’occasion de revisiter la place des femmes au sein de l’entreprise, d’intégrer la dimension genre dans les politiques RSE et d’analyser les difficultés auxquelles font face les femmes dans les entreprises.
Ndeye Maguette Kébé
 
Actu-Economie


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