’’La question du financement de l’investissement et des activités, condition nécessaire à la modernisation et à la compétitivité des entreprises du sous-secteur de la pêche artisanale, souffre d’un manque d’intervention suffisante des institutions de financement’’, a-t-il notamment relevé.
M. Guèye estime que ce sous-secteur est écarté par les banques qui le considèrent comme un secteur à hauts risques.
Gaoussou Guèye intervenait à l’atelier de partage et de réflexion sur le financement adapté aux activités des femmes de la pêche artisanale : l’expérience de la CAOPA avec le GIE des femmes de Nianing (Mbour, ouest).
Cette rencontre initiée par la CAOPA se tient à Saly-Portudal, au profit des femmes de la pêche artisanale de la Gambie et du Sénégal.
’’Le système financier décentralisé (SFD), constitué des mutuelles d’épargne et de crédit, remplace tant bien que mal les insuffisances des banques commerciales. Ces structures du SFD sont plus proches des opérateurs concernés et dont les conditions de financement sont relativement souples’’, a souligné Gaoussou Guèye.
Il estime que ces institutions financières souffrent cependant d’un manque de ressources durables pour financer certains investissements.
D’après lui, la plupart des opérateurs sont confrontés à une absence d’activité économique collective des membres des organisations de professionnels, à une difficulté de réalisation de garanties réelles, à une prédominance de structures de type individuel ou familial dont le mode d’exploitation est souvent informel.
’’Le caractère informel des activités qui ne permet pas d’avoir des documents financiers fiables, reflétant la réalité de l’affaire et permettant de présenter des dossiers bancables’’, a fait noter Ma. Guèye.
Il soutient que le faible développement de l’épargne durable qui se traduit par l’insuffisance de fonds propres, la faiblesse des garanties disponibles et le manque de formation des membres des organisations professionnelles de la pêche artisanale aux aspects liés au crédit est aussi une difficulté.
’’La difficulté de bénéficier de prêts auprès des institutions de financement formelles, en plus des contraintes suscitées, est exacerbée par les mutations intervenues dans le secteur de la pêche, notamment les effets du changement climatique, la surcapacité et la surexploitation des stocks accentués par la prolifération des industries de transformation de farine et huile de poisson et l’augmentation de la pêche INN’’, a insisté Guèye.
Serigne Makhtar Fall
M. Guèye estime que ce sous-secteur est écarté par les banques qui le considèrent comme un secteur à hauts risques.
Gaoussou Guèye intervenait à l’atelier de partage et de réflexion sur le financement adapté aux activités des femmes de la pêche artisanale : l’expérience de la CAOPA avec le GIE des femmes de Nianing (Mbour, ouest).
Cette rencontre initiée par la CAOPA se tient à Saly-Portudal, au profit des femmes de la pêche artisanale de la Gambie et du Sénégal.
’’Le système financier décentralisé (SFD), constitué des mutuelles d’épargne et de crédit, remplace tant bien que mal les insuffisances des banques commerciales. Ces structures du SFD sont plus proches des opérateurs concernés et dont les conditions de financement sont relativement souples’’, a souligné Gaoussou Guèye.
Il estime que ces institutions financières souffrent cependant d’un manque de ressources durables pour financer certains investissements.
D’après lui, la plupart des opérateurs sont confrontés à une absence d’activité économique collective des membres des organisations de professionnels, à une difficulté de réalisation de garanties réelles, à une prédominance de structures de type individuel ou familial dont le mode d’exploitation est souvent informel.
’’Le caractère informel des activités qui ne permet pas d’avoir des documents financiers fiables, reflétant la réalité de l’affaire et permettant de présenter des dossiers bancables’’, a fait noter Ma. Guèye.
Il soutient que le faible développement de l’épargne durable qui se traduit par l’insuffisance de fonds propres, la faiblesse des garanties disponibles et le manque de formation des membres des organisations professionnelles de la pêche artisanale aux aspects liés au crédit est aussi une difficulté.
’’La difficulté de bénéficier de prêts auprès des institutions de financement formelles, en plus des contraintes suscitées, est exacerbée par les mutations intervenues dans le secteur de la pêche, notamment les effets du changement climatique, la surcapacité et la surexploitation des stocks accentués par la prolifération des industries de transformation de farine et huile de poisson et l’augmentation de la pêche INN’’, a insisté Guèye.
Serigne Makhtar Fall