Le Covid-19 ne doit pas faire oublier le réchauffement climatique, alerte l’OMM

Jeudi 23 Avril 2020

La pandémie mondiale de Covid-19 pourrait entraîner une réduction temporaire des émissions de gaz à effet de serre, a annoncé ce mercredi à Genève, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) à l’occasion de la Journée de la Terre. L'agence onusienne plaide pour des actions en faveur du climat.


Photo PAM/Simon Pierre Diouf Les petites exploitants agricoles ont besoin d'être aidés face à la pandémie de Covid-19.
Photo PAM/Simon Pierre Diouf Les petites exploitants agricoles ont besoin d'être aidés face à la pandémie de Covid-19.
Selon l'OMM, basée à Genève, la « réduction temporaire des émissions » de gaz à effet de serre, principaux responsables du réchauffement climatique, ne doit pas remplacer une « action durable en faveur du climat ». De plus, la pandémie mondiale compliquera « le traitement des phénomènes météo, climatologiques et hydrologiques dangereux, dont le changement climatique accroît la gravité », a-t-elle indiqué.

Certes, la maladie du nouveau coronavirus a provoqué « une grave crise sanitaire et économique dans le monde, mais si nous ne luttons pas contre le changement climatique, le bien-être humain, les écosystèmes et les économies pourraient être menacés pendant des siècles», a averti le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, cité dans un communiqué. « Nous devons circonscrire le changement climatique tout autant que la pandémie ».

En attendant, les conditions météorologiques extrêmes augmentent, et selon l’OMM, le coronavirus ne les fera pas disparaître. « Au contraire, la pandémie complique encore l’évacuation des populations et leur mise à l’abri lors des cyclones tropicaux, comme nous l’avons vu avec un cyclone tropical de catégorie 5, Harold, dans le Pacifique Sud », relève l’OMM.

Pour l’agence onusienne, il existe un risque que les systèmes de santé trop sollicités ne soient pas en mesure de faire face à une charge supplémentaire de patients due, par exemple, à une canicule.
 

Avoir la même détermination pour le climat que la lutte menée contre le Covid-19

 
« Ce sont les populations vulnérables des pays dont les systèmes de préparation aux catastrophes sont les plus faibles qui sont les plus exposées aux risques. Les gouvernements doivent redoubler d’efforts pour renforcer leurs systèmes d’alerte et parer aux dangers multiples », a déclaré M. Taalas. « L’OMM soutiendra ces efforts ».

L’agence onusienne invite la communauté internationale à « faire preuve de la même détermination et de la même unité » dans cette lutte contre le changement climatique que dans celle menée présentement contre le Covid-19.

« Nous devons agir ensemble dans l’intérêt de la santé et de la qualité de vie de l’humanité, non seulement dans les semaines et les mois qui viennent, mais aussi pour les nombreuses générations à venir », a insisté le chef de l’OMM.

L’OMM est d’autant plus inquiète que « les crises économiques précédentes ont souvent été suivies d’une reprise accompagnée d’une croissance des émissions de carbone bien plus forte ». Elle réclame donc la mise en place de plans de relance post-pandémie favorisant une « croissance plus verte ».
Par ailleurs, malgré les contraintes inhérentes à la pandémie, les services météorologiques et hydrologiques nationaux continuent d’assurer leurs services essentiels de prévision et d’alerte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Les stations de la Veille de l’atmosphère globale poursuivent également leurs activités de surveillance. Elles jouent ainsi un rôle clé en enregistrant une réduction des principaux polluants et une amélioration de la qualité de l’air attribuables au ralentissement industriel. Cependant, les concentrations de CO2 observées dans les principales stations opérationnelles restent à des niveaux record.

Des indicateurs sur le climat mondial (2015-2019) font état d’une accélération du changement climatique ces cinq dernières années. Une situation qui se manifeste par des records de chaleur, l’élévation du niveau de la mer ou la fonte des glaciers. Alors que cette période a été la plus chaude jamais constatée, les experts s’attendent à ce que la température moyenne mondiale batte un nouveau record au cours de la prochaine période quinquennale (2020-2024).
 

Records de température moyenne d’ici 5 ans

 
Selon les analyses de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le risque global de maladie ou de décès lié à la chaleur s’est accru régulièrement depuis 1980. Et environ le tiers de la population mondiale vit désormais dans des régions climatiques sujettes à des canicules meurtrières au moins 20 jours par an.
Les fortes pluies et les inondations qui en découlent créent des conditions favorables à l’apparition de diverses épidémies, dont de choléra.

Au cours des 50 années qui se sont écoulées depuis la première célébration de la Journée de la Terre, les signes physiques du changement climatique et de ses conséquences sur la planète se sont multipliés, et encore davantage pendant les cinq dernières années, qui ont été les plus chaudes jamais observées. Selon l’OMM, cette tendance devrait se poursuivre.

La température moyenne a augmenté de 0,86°C dans le monde en 50 ans. Elle devrait atteindre un record sur la période des cinq prochaines années. Les prévisions indiquent également que de nouvelles augmentations de la température mondiale sont probables, en particulier dans les latitudes élevées, sur terre comme dans les océans.

Autre indication, depuis cinquante ans, le CO2 identifié à une station d’observation a augmenté de 26%. Certes, les émissions de gaz à effet de serre pourraient diminuer avec les effets de la pandémie liée au coronavirus mais l’action pour le climat reste indispensable, relève l’OMM. Les concentrations de CO2 n’ont pas par exemple pas été réduites. A noter que le CO2 persiste dans l’atmosphère et les océans pendant des siècles.

«La planète est donc vouée au changement climatique, indépendamment de toute chute temporaire des émissions düe à l’épidémie de coronavirus », a insisté l’OMM.

La Journée de la Terre met en lumière de grandes questions d’intérêt planétaire. Dès les années 1970, certains scientifiques avaient commencé à s’inquiéter, face aux concentrations croissantes de dioxyde de carbone relevées d’emblée à Mauna Loa, à Hawaï, de ce que les activités humaines commençaient déjà à perturber le climat de la planète à grande échelle.
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1.Posté par maitre gosso le 23/04/2020 12:27


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