Les différentes publications ont été lancées par S.E. M. Albert Muchanga, Commissaire du Département du commerce et de l’industrie de la CUA et S.E. Mme Josefa Leonel Correia Sacko, Commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture de la CUA, Mme Celestine O. Okanya, Présidente de PAQI, et ont été modérés par le M. Hermogene Nsengimana, Secrétaire général de ARSO et co-modérées par M. Oswald S. Chinyamakobvu, Conseiller technique principal de la CUA.
S’exprimant lors du webinaire, M. David Luke, Coordinateur de ATPC, souligne que l’Accord sur la ZLECA a le potentiel de changer la donne pour l’industrialisation de l’Afrique, mais on reconnaît largement que l’industrialisation et le potentiel commercial de la ZLECA ne seront pas réalisés sans systèmes d’infrastructures de qualité adéquates, y compris de métrologie, de normalisation, d’accréditation, de gestion de la qualité et d’évaluation de la conformité.
Il salue en outre les « progrès significatifs dans l’harmonisation des normes au niveau de la Communauté économique régionale (CER) », tout en soulignant que « des lacunes subsistent et que les efforts des CER n’ont pas été suffisamment coordonnés au niveau continental ».
Mme Lily Sommer, Experte en commerce au Centre africain pour la politique commerciale, a présenté les principales conclusions et recommandations du rapport, soulignant que la ZLECA offre une opportunité pour les CER existantes d’exploiter les opportunités de marché sous-exploitées dans d’autres pays africains (en dehors de leurs CER actuelles).
Elle note que l’analyse du rapport a identifié un chevauchement significatif dans les chaînes de valeur régionales prioritaires (CVR) pour les CER, indiquant un point d’entrée pour développer des chaînes de valeur compétitives entre les CER.
Les chaînes de valeur communes identifiées dans les CER comprennent l’agro-industrie, la valorisation des minéraux, les produits du bois, le fer et l’acier, le coton et les textiles. Mme Sommer conclut en partageant une liste de produits prioritaires identifiés pour l’harmonisation des normes sur la base de l’analyse, à savoir le ciment de Portland, le poisson, le lait, les fruits, les huiles alimentaires, les céréales, les automobiles et l’eau minérale.
Les discussions soulignent la nécessité que le processus d’harmonisation des normes continentales soit étayé par a) les accords OTC et SPS existants de l’OMC en tant que sources de meilleures pratiques, mais avec des adaptations aux besoins de développement de l’Afrique ; b) des structures continentales pour soutenir le développement des normes de qualité africaines, telles que ARSO ; c) les catalogues d’harmonisation des normes des CER existants, qui fournissent déjà des normes harmonisées entre les pays au sein d’une même CER ; d) les priorités de la chaîne de valeur qui sont communes à toutes les CER et qui offrent un potentiel de liens solides en amont et en aval. M. Luke conclut en annonçant le nouveau projet de collaboration de la CEA avec ARSO pour développer des documents d’information sur le secteur des médicaments traditionnels.
Il note qu’environ 80 pour cent de la population vivant en Afrique dépend des formes traditionnelles de médecine pour répondre à leurs besoins en matière de soins de santé, mais la médecine traditionnelle africaine souffre d’un grave manque de documentation qui peut conduire à un usage incorrect. Le projet est susceptible de contribuer à garantir la qualité, la sécurité et l’efficacité des médicaments traditionnels.
Publié par :
La Section des communications
Commission économique pour l’Afrique
S’exprimant lors du webinaire, M. David Luke, Coordinateur de ATPC, souligne que l’Accord sur la ZLECA a le potentiel de changer la donne pour l’industrialisation de l’Afrique, mais on reconnaît largement que l’industrialisation et le potentiel commercial de la ZLECA ne seront pas réalisés sans systèmes d’infrastructures de qualité adéquates, y compris de métrologie, de normalisation, d’accréditation, de gestion de la qualité et d’évaluation de la conformité.
Il salue en outre les « progrès significatifs dans l’harmonisation des normes au niveau de la Communauté économique régionale (CER) », tout en soulignant que « des lacunes subsistent et que les efforts des CER n’ont pas été suffisamment coordonnés au niveau continental ».
Mme Lily Sommer, Experte en commerce au Centre africain pour la politique commerciale, a présenté les principales conclusions et recommandations du rapport, soulignant que la ZLECA offre une opportunité pour les CER existantes d’exploiter les opportunités de marché sous-exploitées dans d’autres pays africains (en dehors de leurs CER actuelles).
Elle note que l’analyse du rapport a identifié un chevauchement significatif dans les chaînes de valeur régionales prioritaires (CVR) pour les CER, indiquant un point d’entrée pour développer des chaînes de valeur compétitives entre les CER.
Les chaînes de valeur communes identifiées dans les CER comprennent l’agro-industrie, la valorisation des minéraux, les produits du bois, le fer et l’acier, le coton et les textiles. Mme Sommer conclut en partageant une liste de produits prioritaires identifiés pour l’harmonisation des normes sur la base de l’analyse, à savoir le ciment de Portland, le poisson, le lait, les fruits, les huiles alimentaires, les céréales, les automobiles et l’eau minérale.
Les discussions soulignent la nécessité que le processus d’harmonisation des normes continentales soit étayé par a) les accords OTC et SPS existants de l’OMC en tant que sources de meilleures pratiques, mais avec des adaptations aux besoins de développement de l’Afrique ; b) des structures continentales pour soutenir le développement des normes de qualité africaines, telles que ARSO ; c) les catalogues d’harmonisation des normes des CER existants, qui fournissent déjà des normes harmonisées entre les pays au sein d’une même CER ; d) les priorités de la chaîne de valeur qui sont communes à toutes les CER et qui offrent un potentiel de liens solides en amont et en aval. M. Luke conclut en annonçant le nouveau projet de collaboration de la CEA avec ARSO pour développer des documents d’information sur le secteur des médicaments traditionnels.
Il note qu’environ 80 pour cent de la population vivant en Afrique dépend des formes traditionnelles de médecine pour répondre à leurs besoins en matière de soins de santé, mais la médecine traditionnelle africaine souffre d’un grave manque de documentation qui peut conduire à un usage incorrect. Le projet est susceptible de contribuer à garantir la qualité, la sécurité et l’efficacité des médicaments traditionnels.
Publié par :
La Section des communications
Commission économique pour l’Afrique