
D’ailleurs, le président du conseil d’administration de la société, Youssoupha Diallo, en dévoilant le nouveau nom de l’entreprise, n’a pas manqué de qualifier cette renaissance de la boîte de «revanche de l’histoire».
Avec Jabber, qui a repris la Suneor depuis 2005, année de sa privatisation au profit de son groupe Adevens, l’entreprise a enchainé les mauvais résultats.
Le directeur général de la Sonacos SA, Pape Dieng, confiait après sa nomination que les dettes de l’entreprise s’élèvent à 54 milliards de francs CFA et les pertes sur capital à 17 milliards.
«Nous avons trouvé l’entreprise dans une situation extrêmement difficile du point de vue des dettes, du point de vue des pertes au niveau du capital. Il faut renflouer la structure par un apport de fonds propres et restructurer la dette», disait-il la mort dans l’âme.
Aujourd’hui, il faut le reconnaitre la boite est en pleine reconstruction. Et pour faire face à sa première campagne arachidière, le gouvernement a décidé d’accompagner la nouvelle née. Ainsi, le prix au producteur du kilogramme d’arachide a été fixée 210 francs CFA, contre 200 francs un an auparavant.
De même, la tutelle a procédé à la mise en place d’un fonds de commercialisation de 11 milliards de francs CFA destinés à l’achat de 55 000 tonnes de semences certifiées, subvention de 20 000 F CFA de semences écrémées, et instauration d’une taxe de 40 F CFA sur les exportations de l’arachide décortiquée et de 15 F CFA sur celle en coque.
Toujours dans le cadre de la reprise, la SONACOS a obtenu un financement de 45 milliards de Francs Cfa (75 millions de dollars ) de la Société Internationale Islamique de financement du commerce (ITFC) pour la couverture d’une partie de la campagne arachidière 2016-2017. Resta à savoir si cette thérapie de choc va redonner des couleurs à l’entreprise très mal en point.
Pathé TOURE
Avec Jabber, qui a repris la Suneor depuis 2005, année de sa privatisation au profit de son groupe Adevens, l’entreprise a enchainé les mauvais résultats.
Le directeur général de la Sonacos SA, Pape Dieng, confiait après sa nomination que les dettes de l’entreprise s’élèvent à 54 milliards de francs CFA et les pertes sur capital à 17 milliards.
«Nous avons trouvé l’entreprise dans une situation extrêmement difficile du point de vue des dettes, du point de vue des pertes au niveau du capital. Il faut renflouer la structure par un apport de fonds propres et restructurer la dette», disait-il la mort dans l’âme.
Aujourd’hui, il faut le reconnaitre la boite est en pleine reconstruction. Et pour faire face à sa première campagne arachidière, le gouvernement a décidé d’accompagner la nouvelle née. Ainsi, le prix au producteur du kilogramme d’arachide a été fixée 210 francs CFA, contre 200 francs un an auparavant.
De même, la tutelle a procédé à la mise en place d’un fonds de commercialisation de 11 milliards de francs CFA destinés à l’achat de 55 000 tonnes de semences certifiées, subvention de 20 000 F CFA de semences écrémées, et instauration d’une taxe de 40 F CFA sur les exportations de l’arachide décortiquée et de 15 F CFA sur celle en coque.
Toujours dans le cadre de la reprise, la SONACOS a obtenu un financement de 45 milliards de Francs Cfa (75 millions de dollars ) de la Société Internationale Islamique de financement du commerce (ITFC) pour la couverture d’une partie de la campagne arachidière 2016-2017. Resta à savoir si cette thérapie de choc va redonner des couleurs à l’entreprise très mal en point.
Pathé TOURE