
Cheikh Ahmed Tidiane Ba Directeur général de la Direction Générale des Impôts et des Domaines(DGID)
Selon lui, la fonction première de tout système fiscal est de fournir au budget de l’Etat et des collectivités publiques les ressources nécessaires pour financer les biens et services publics ; c’est la fonction budgétaire de l’impôt.
Toutefois, assure-t-il, au cours d’une rencontre avec la presse économique regroupée autour du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES), la fiscalité est aussi un des leviers de l’interventionnisme public. En effet, dans le cadre des politiques de développement économique et social, il est fréquent de faire recours à la fiscalité en aménageant des régimes de dispositifs fiscaux dérogatoires pour réduire le coûts des biens et services de base, favoriser l’installation des entreprises dans des zones prioritaires, attirer des investissements dans des secteurs économiques, etc.
«Devant l’ambivalence de ces deux fonctions, la finesse d’un système sera alors mesurée dans la recherche d’un équilibre», dit-il.
De même, dans le cadre du respect des normes communautaires au sein de l’UEMOA, le Sénégal a entamé depuis 2009 des études avec comme objectif principal d’évaluer le coût des exonérations et exemptions. Les résultats sont présentés sous forme de rapports intitulé «Rapport sur les dépenses fiscales». Ces rapports rendus publics renseignent sur le coût financier des mesures fiscales qui ont été évaluées.
Ismaila BA
Toutefois, assure-t-il, au cours d’une rencontre avec la presse économique regroupée autour du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES), la fiscalité est aussi un des leviers de l’interventionnisme public. En effet, dans le cadre des politiques de développement économique et social, il est fréquent de faire recours à la fiscalité en aménageant des régimes de dispositifs fiscaux dérogatoires pour réduire le coûts des biens et services de base, favoriser l’installation des entreprises dans des zones prioritaires, attirer des investissements dans des secteurs économiques, etc.
«Devant l’ambivalence de ces deux fonctions, la finesse d’un système sera alors mesurée dans la recherche d’un équilibre», dit-il.
De même, dans le cadre du respect des normes communautaires au sein de l’UEMOA, le Sénégal a entamé depuis 2009 des études avec comme objectif principal d’évaluer le coût des exonérations et exemptions. Les résultats sont présentés sous forme de rapports intitulé «Rapport sur les dépenses fiscales». Ces rapports rendus publics renseignent sur le coût financier des mesures fiscales qui ont été évaluées.
Ismaila BA