
«Les augmentations les plus significatives ont été observées en Guinée-Bissau (+205,9%), au Burkina (+29,6%), au Mali (+22,7%), au Bénin (+11,6%), au Togo (+12,0%) et, dans une moindre mesure, en Côte d’Ivoire (+3,2%) et au Sénégal (+1,7%). En revanche, les crédits mis en place ont baissé au Niger (-17,5%). Le repli au Niger est expliqué par la diminution de crédits aux sociétés non financières privées (-31,5%), destinés essentiellement à la trésorerie (-25,6%), aux Institutions Sans But Lucratif au service des Ménages/ISBLM (-17,3%) et aux Administrations publiques (-10,4%) », renseigne la Bceao.
Selon le motif économique, explique la Bceao, la hausse des mises en place de crédits a concerné les prêts à l’équipement (+43,4%), les crédits à l’immobilier (+13,4%), à la consommation (+11,4%) et, dans une moindre mesure, les facilités de trésorerie (+7,8%). En revanche, une contraction des concours destinés à l’exportation (-36,1%) a été enregistrée. Au cours de l’année 2024, la structure des crédits selon l’objet n’a pas subi de modification majeure. Les concours bancaires restent dominés par les crédits de trésorerie (47,7% en 2024 contre 47,9% en 2023), suivis des prêts à l’équipement (14,3% en 2024 contre 10,8% en 2023) et à la consommation (13,0% en 2024 contre 12,6% en 2023).
Selon le secteur institutionnel des bénéficiaires, note la Bceao, le volume des concours accordés s’est inscrit en hausse dans tous les compartiments, notamment celui des ISBLM (+33,0%), des sociétés financières (+29,2%) et des Administrations publiques (+11,4%). «Les crédits se sont renforcés de 8,5% en 2024 pour les ménages et 7,3% pour les sociétés non financières. La structure des prêts, selon la nature du débiteur, reste dominée par les crédits aux sociétés non financières (73,9%), suivis par les ménages avec une proportion de 18,0%. Les crédits aux Administrations publiques représentent 6,3% des montants accordés en 2024 », renseigne la Bceao.
Dans le segment des sociétés non financières, l’accroissement des concours aux sociétés non financières publiques s’établit à 26,4%, tandis que celui des prêts accordés aux sociétés non financières privées est limité à 5,6%. En outre, les concours aux entreprises non financières privées restent prédominants (91% en 2024 contre 92% en 2023).
Suivant la maturité , l’accroissement des crédits est localisé au niveau des concours à long terme (+36,8%) et à moyen terme (+18,5%). En revanche, les concours à court terme restent dominants (75% en 2024 contre 79% en 2023), suivis de ceux à long terme (15% en 2024 contre 12% en 2023) et à moyen terme (10% en 2024 contre 9% en 2023).
«Selon le statut juridique du bénéficiaire, la hausse des crédits en 2024 est principalement imprimée par celle des crédits aux personnes morales (+8,6%) et physiques (+6,9%). En termes de structure, les concours aux personnes morales restent prépondérants, avec 88% du volume des mises en place, soit un accroissement d’un (1) pdp par rapport à la situation de 2023 », détaille la Bceao.
Adou FAYE
Selon le motif économique, explique la Bceao, la hausse des mises en place de crédits a concerné les prêts à l’équipement (+43,4%), les crédits à l’immobilier (+13,4%), à la consommation (+11,4%) et, dans une moindre mesure, les facilités de trésorerie (+7,8%). En revanche, une contraction des concours destinés à l’exportation (-36,1%) a été enregistrée. Au cours de l’année 2024, la structure des crédits selon l’objet n’a pas subi de modification majeure. Les concours bancaires restent dominés par les crédits de trésorerie (47,7% en 2024 contre 47,9% en 2023), suivis des prêts à l’équipement (14,3% en 2024 contre 10,8% en 2023) et à la consommation (13,0% en 2024 contre 12,6% en 2023).
Selon le secteur institutionnel des bénéficiaires, note la Bceao, le volume des concours accordés s’est inscrit en hausse dans tous les compartiments, notamment celui des ISBLM (+33,0%), des sociétés financières (+29,2%) et des Administrations publiques (+11,4%). «Les crédits se sont renforcés de 8,5% en 2024 pour les ménages et 7,3% pour les sociétés non financières. La structure des prêts, selon la nature du débiteur, reste dominée par les crédits aux sociétés non financières (73,9%), suivis par les ménages avec une proportion de 18,0%. Les crédits aux Administrations publiques représentent 6,3% des montants accordés en 2024 », renseigne la Bceao.
Dans le segment des sociétés non financières, l’accroissement des concours aux sociétés non financières publiques s’établit à 26,4%, tandis que celui des prêts accordés aux sociétés non financières privées est limité à 5,6%. En outre, les concours aux entreprises non financières privées restent prédominants (91% en 2024 contre 92% en 2023).
Suivant la maturité , l’accroissement des crédits est localisé au niveau des concours à long terme (+36,8%) et à moyen terme (+18,5%). En revanche, les concours à court terme restent dominants (75% en 2024 contre 79% en 2023), suivis de ceux à long terme (15% en 2024 contre 12% en 2023) et à moyen terme (10% en 2024 contre 9% en 2023).
«Selon le statut juridique du bénéficiaire, la hausse des crédits en 2024 est principalement imprimée par celle des crédits aux personnes morales (+8,6%) et physiques (+6,9%). En termes de structure, les concours aux personnes morales restent prépondérants, avec 88% du volume des mises en place, soit un accroissement d’un (1) pdp par rapport à la situation de 2023 », détaille la Bceao.
Adou FAYE