Les technologies mobiles de quatrième et cinquième génération (4G et 5G) devraient représenter 75 % du nombre total de connexions en Afrique en 2030 contre 47% en 2024, selon un rapport publié le mardi 14 octobre 2025, par l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA).
Intitulé The Mobile Economy Africa 2025, le rapport précise que le pourcentage des connexions 4G sur le continent passerait de 45% du total des connexions mobiles en 2024 à 54% en 2030. La 5G devrait connaître une croissance encore plus rapide, passant de 2% du total des connexions durant l’année écoulée à 21% à la fin de la décennie en cours.
La 2G, dont l’adoption s’est située à 15% l’an passé, devrait quasiment disparaître en 2030 (4% du total des connexions), tandis que le taux d’adoption de la 3G chutera de 37% à 21% sur ce même horizon.
La migration rapide vers la 4G et la 5G sera essentiellement tirée par l’accélération de l’expansion de leurs réaux. La GSMA s’attend, en effet, à ce que les opérateurs télécoms dépensent environ 77 milliards de dollars dans le déploiement et la modernisation des réseaux de dernière génération durant la période 2024-2030. En conséquence, le taux de pénétration de l’Internet mobile devrait atteindre 33% à la fin de la décennie (576 millions d’utilisateurs) contre 28% en 2014 (416 millions d’utilisateurs). Le nombre d’abonnés uniques aux différents réseaux de téléphonie mobile se situera, quant à lui, à 915 millions (53% de la population) en 2030 contre 710 millions en 2024 (47%).
Près de la moitié des Africains n’utiliseront pas les services de téléphonie mobile et 77% ne seront pas connectés à l’Internet mobile à la fin de la décennie en cours, malgré un taux de couverture par les réseaux qui dépassera largement 90%. Pour combler ce déficit d’utilisation (usage gap), l’industrie de la téléphonie mobile, les bailleurs de fonds, les organisations internationales et les gouvernements devraient collaborer plus étroitement pour lever les principales barrières qui freinent l’adoption des technologies mobiles, telles que le coût élevé des appareils et les faibles niveaux de compétences numériques.
Une contribution de 7,7% du PIB du continent en 2024
Le rapport souligne en outre que la contribution de la téléphonie mobile, toutes générations confondues, à la valeur ajoutée économique en Afrique a atteint 220 milliards de dollars, soit 7,7 % du PIB du continent. Dans ce chapitre, les principaux bénéfices proviennent des effets positifs des technologies mobiles sur la productivité, qui ont atteint 120 milliards de dollars et de la contribution directe du secteur, estimée à 60 milliards de dollars.
D'ici 2030, la contribution de la téléphonie mobile à la valeur ajoutée économique sur le continent devrait atteindre 270 milliards de dollars, soit 7,4 % du PIB, grâce notamment aux gains de productivité et d'efficacité résultant d’une plus large adoption de la dernière génération de technologies numériques à fort impact telles que la 5G, l'Internet des objets (IoT) et l'intelligence artificielle (IA).
La téléphonie mobile devrait profiter à la plupart des secteurs de l’économie en Afrique subsaharienne, même si certaines activités en bénéficieront que d'autres en raison de leur capacité à intégrer les cas d’utilisation de la dernière vague de technologies numériques de pointe.
D’ici 2030, 24% des retombées économiques devraient concerner le secteur des services (commerce en ligne, consultations médicales en ligne, e-learning, etc.) contre 21% pour le secteur de l’industrie (usines intelligentes, automatisation, robots, réalité augmentée, etc.) et 20% pour l’agriculture (prévisions météorologiques en ligne, irrigation de précision, informations sur le marché, surveillance des cultures…). Viennent ensuite l’administration publique (13%), la construction et l’immobilier (9%), la finance (6%) et le secteur de l’information et de la communication (5%).
La GSMA indique par ailleurs que la téléphonie mobile apporte une contribution substantielle aux budgets des Etats africains, avec plus de 30 milliards de dollars collectés grâce à divers types de taxes durant l'année écoulée. Une grande partie de cette contribution provenait de la TVA sur les téléphones portables, des taxes sur les ventes, des droits d'accise et des droits de douane (12 milliards de dollars).
En 2024, la contribution fiscale de l’ensemble de l’écosystème de la téléphonie mobile, qui comprend trois catégories d’acteurs (les opérateurs mobiles, les entreprises spécialisées dans les infrastructures et les équipements et les sociétés opérant sur le segment des contenus et des services) a ainsi représenté 9,8 % du total des recettes fiscales collectées sur le continent.
https://www.agenceecofin.com
Intitulé The Mobile Economy Africa 2025, le rapport précise que le pourcentage des connexions 4G sur le continent passerait de 45% du total des connexions mobiles en 2024 à 54% en 2030. La 5G devrait connaître une croissance encore plus rapide, passant de 2% du total des connexions durant l’année écoulée à 21% à la fin de la décennie en cours.
La 2G, dont l’adoption s’est située à 15% l’an passé, devrait quasiment disparaître en 2030 (4% du total des connexions), tandis que le taux d’adoption de la 3G chutera de 37% à 21% sur ce même horizon.
La migration rapide vers la 4G et la 5G sera essentiellement tirée par l’accélération de l’expansion de leurs réaux. La GSMA s’attend, en effet, à ce que les opérateurs télécoms dépensent environ 77 milliards de dollars dans le déploiement et la modernisation des réseaux de dernière génération durant la période 2024-2030. En conséquence, le taux de pénétration de l’Internet mobile devrait atteindre 33% à la fin de la décennie (576 millions d’utilisateurs) contre 28% en 2014 (416 millions d’utilisateurs). Le nombre d’abonnés uniques aux différents réseaux de téléphonie mobile se situera, quant à lui, à 915 millions (53% de la population) en 2030 contre 710 millions en 2024 (47%).
Près de la moitié des Africains n’utiliseront pas les services de téléphonie mobile et 77% ne seront pas connectés à l’Internet mobile à la fin de la décennie en cours, malgré un taux de couverture par les réseaux qui dépassera largement 90%. Pour combler ce déficit d’utilisation (usage gap), l’industrie de la téléphonie mobile, les bailleurs de fonds, les organisations internationales et les gouvernements devraient collaborer plus étroitement pour lever les principales barrières qui freinent l’adoption des technologies mobiles, telles que le coût élevé des appareils et les faibles niveaux de compétences numériques.
Une contribution de 7,7% du PIB du continent en 2024
Le rapport souligne en outre que la contribution de la téléphonie mobile, toutes générations confondues, à la valeur ajoutée économique en Afrique a atteint 220 milliards de dollars, soit 7,7 % du PIB du continent. Dans ce chapitre, les principaux bénéfices proviennent des effets positifs des technologies mobiles sur la productivité, qui ont atteint 120 milliards de dollars et de la contribution directe du secteur, estimée à 60 milliards de dollars.
D'ici 2030, la contribution de la téléphonie mobile à la valeur ajoutée économique sur le continent devrait atteindre 270 milliards de dollars, soit 7,4 % du PIB, grâce notamment aux gains de productivité et d'efficacité résultant d’une plus large adoption de la dernière génération de technologies numériques à fort impact telles que la 5G, l'Internet des objets (IoT) et l'intelligence artificielle (IA).
La téléphonie mobile devrait profiter à la plupart des secteurs de l’économie en Afrique subsaharienne, même si certaines activités en bénéficieront que d'autres en raison de leur capacité à intégrer les cas d’utilisation de la dernière vague de technologies numériques de pointe.
D’ici 2030, 24% des retombées économiques devraient concerner le secteur des services (commerce en ligne, consultations médicales en ligne, e-learning, etc.) contre 21% pour le secteur de l’industrie (usines intelligentes, automatisation, robots, réalité augmentée, etc.) et 20% pour l’agriculture (prévisions météorologiques en ligne, irrigation de précision, informations sur le marché, surveillance des cultures…). Viennent ensuite l’administration publique (13%), la construction et l’immobilier (9%), la finance (6%) et le secteur de l’information et de la communication (5%).
La GSMA indique par ailleurs que la téléphonie mobile apporte une contribution substantielle aux budgets des Etats africains, avec plus de 30 milliards de dollars collectés grâce à divers types de taxes durant l'année écoulée. Une grande partie de cette contribution provenait de la TVA sur les téléphones portables, des taxes sur les ventes, des droits d'accise et des droits de douane (12 milliards de dollars).
En 2024, la contribution fiscale de l’ensemble de l’écosystème de la téléphonie mobile, qui comprend trois catégories d’acteurs (les opérateurs mobiles, les entreprises spécialisées dans les infrastructures et les équipements et les sociétés opérant sur le segment des contenus et des services) a ainsi représenté 9,8 % du total des recettes fiscales collectées sur le continent.
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