Dette argentine: les négociations entre banques et fonds "vautours" échouent

Vendredi 15 Août 2014

Des discussions étaient en cours portant sur le rachat par un groupe de banques d'une créance d'1,3 milliard de dollars due par l'Argentine à des fonds "vautours". Cette "solution privée" aurait permis d'éviter un défaut de paiement total du pays.


Dette argentine: les négociations entre banques et fonds "vautours" échouent
La lueur d'espoir s'est vite éteinte. Les négociations portant sur le rachat par des banques d'une créance d'1,3 milliard de dollars due par l'Argentine à des fonds "vautours", qui auraient permis d'éviter un défaut de paiement total du pays, ont échoué, a annoncé mercredi l'un de ces fonds.
Une démarche baptisée "solution privée"
L'Argentine n'a pas pu honorer une créance de 539 millions de dollars le 30 juillet, suite à une décision d'un juge américain, Thomas Griesa, qui l'oblige à payer d'abord 1,3 milliard de dollars à NML et Aurelius, deux fonds "vautours" spécialisés dans le rachat de dettes à risque. 
Pour débloquer la situation, un groupe de banques composé des américaines JPMorgan Chase et Citigroup, de la britannique HSBC et de l'allemande Deutsche Bank, discutait depuis quelques jours avec ces deux fonds, selon des sources proches du dossier citées par l'AFP. L'objectif était de racheter cette créance d'1,3 milliard de dollars: une démarche baptisée "solution privée".
 "Pas de perspectives réaliste"
Aurelius Capital Management a notamment expliqué dans un communiqué:
"En plus de nos efforts pour trouver une solution avec le gouvernement argentin, nous avons engagé des discussions avec différentes parties privées au sujet de la soi-disant solution privée pour éviter un défaut de paiement sur des dizaines de milliards de dollars à l'Argentine".
Le fonds américain estime toutefois désormais" qu'il n'y a pas de perspective réaliste à une solution privée".
"Aucune des propositions que nous avons reçues n'était vraiment acceptable". Les entités qui ont fait de telles propositions n'étaient prêtes à financer qu'une petite partie des paiements", explique-t-il.
"Une des propositions a même été retirée avant que nous ne donnions notre réponse. Et aucune des propositions qui nous était faite n'a reçu de réponse productive", a-t-il ajouté.
Latribune.fr
 
Actu-Economie


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