«Je souhaite que nous prenions nos responsabilités face à la crise climatique, mais aussi je voudrais éclairer le contexte et les enjeux », a déclaré M. Agne. Selon lui, l’Afrique, le continent le moins coupable, le plus impacté et sans lequel rien n’est possible.
«L’Afrique ne contribue qu’à moins de 7 % des émissions mondiales, mais elle est première victime du réchauffement climatique, 40 pays en Afrique subsaharienne sont parmi les pays les plus meurtris par le climat. Notre population est en train de doubler pour atteindre plus de 2 milliards d’habitants. Nous devons à cette jeunesse une terre habitable et une espérance de créativité et de bonheur », a fait savoir le président de Business Africa.
Baïdy Agne a indiqué qu’il était temps que les continents qui vivent comme s’il y avait 4 ou 5 planètes et qui ont assuré leur développement avec les énergies fossiles prennent leurs responsabilités et agissent. Malgré tout, il a salué tous ces efforts en insistant pour que les promesses soient tenues, en transfert de moyens pour l’adaptation et l’atténuation et pour la compensation des pertes et dommages.
«Mais notre message aujourd’hui n’est pas celui de la plainte. C’est celui de la responsabilité, de la créativité et de l’action. Nous saluons les engagements internationaux, mais nous appelons à un passage à l’acte. Les promesses non tenues du financement climatique ne peuvent plus être différées », a martelé M. Agne. Il a plaidé pour un accès direct et simplifié des entreprises africaines aux fonds verts ; des partenariats équitables Nord–Sud fondés sur la co-création et pas sur la dépendance ; une valorisation des puits de carbone africains, des forêts, mangroves et sols comme biens publics mondiaux.
Il veut bâtir une « Alliance africaine pour un mix énergétique vertueux », à travers la finance verte ; l’innovation locale, et le respect des savoir-faire ancestraux ; l’implication des jeunes et des femmes qui ont été les premières à alerter sur la raréfaction de l’eau et le déboisement ; et une industrialisation bas-carbone intégrant les technologies les plus avancées.
Il demande aussi que chaque projet climatique mondial inclut une composante «Made in Africa » pour que la valeur ajoutée, les emplois et les savoir-faire restent sur le continent.
Adou Faye
«L’Afrique ne contribue qu’à moins de 7 % des émissions mondiales, mais elle est première victime du réchauffement climatique, 40 pays en Afrique subsaharienne sont parmi les pays les plus meurtris par le climat. Notre population est en train de doubler pour atteindre plus de 2 milliards d’habitants. Nous devons à cette jeunesse une terre habitable et une espérance de créativité et de bonheur », a fait savoir le président de Business Africa.
Baïdy Agne a indiqué qu’il était temps que les continents qui vivent comme s’il y avait 4 ou 5 planètes et qui ont assuré leur développement avec les énergies fossiles prennent leurs responsabilités et agissent. Malgré tout, il a salué tous ces efforts en insistant pour que les promesses soient tenues, en transfert de moyens pour l’adaptation et l’atténuation et pour la compensation des pertes et dommages.
«Mais notre message aujourd’hui n’est pas celui de la plainte. C’est celui de la responsabilité, de la créativité et de l’action. Nous saluons les engagements internationaux, mais nous appelons à un passage à l’acte. Les promesses non tenues du financement climatique ne peuvent plus être différées », a martelé M. Agne. Il a plaidé pour un accès direct et simplifié des entreprises africaines aux fonds verts ; des partenariats équitables Nord–Sud fondés sur la co-création et pas sur la dépendance ; une valorisation des puits de carbone africains, des forêts, mangroves et sols comme biens publics mondiaux.
Il veut bâtir une « Alliance africaine pour un mix énergétique vertueux », à travers la finance verte ; l’innovation locale, et le respect des savoir-faire ancestraux ; l’implication des jeunes et des femmes qui ont été les premières à alerter sur la raréfaction de l’eau et le déboisement ; et une industrialisation bas-carbone intégrant les technologies les plus avancées.
Il demande aussi que chaque projet climatique mondial inclut une composante «Made in Africa » pour que la valeur ajoutée, les emplois et les savoir-faire restent sur le continent.
Adou Faye

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