Coopération UE – Sénégal: L’UE veut que ses engagements financiers au Sénégal se traduisent en résultats concrets

Mercredi 8 Octobre 2014

La priorité pour nous est de veiller à ce que nos engagements financiers se traduisent en résultats concrets, a affirmé Mme Dominique Dellicour, Chef de la délégation de l'Union européenne (UE) au Sénégal dans une interview exclusive au magazine Gouvernance à paraître cette semaine.


Mme Dominique Dellicour, Chef de la délégation de l'Union européenne (UE) au Sénégal
Mme Dominique Dellicour, Chef de la délégation de l'Union européenne (UE) au Sénégal
Tirant le bilan du Programme Indicatif National (PIN) 2008-2013, entre l’UE et le Sénégal, Mme Dominique Dellicour estime que «  on peut dire que le bilan est très satisfaisant. En fin 2013, on a atteint 100%   d’engagements sur le programme de coopération ». Selon elle l’UE a  engagé, sur différentes enveloppes pour le Sénégal, environ 340 millions d’Euros, ce qui équivaut à 223 milliards de FCFA. A ses yeux, « L’engagement c’est une chose. Après, il faut mettre en œuvre » et d’ajouter que  deux indices de mise en œuvre sont d’importance, c’est le taux de contractualisation, qui est l’indicateur de l’avancement des projets de l’UE et le taux de décaissement. « Aujourd’hui, révèle Mme Dellicour, on est à peu près à 24% du total de l’enveloppe restant à contractualiser et environ 30% à décaisser. Cela signifie que nous avons  encore du pain sur la planche pour que les engagements financiers qui ont été  décidés se traduisent en résultats concrets pour le pays, pour les populations, le fil conducteur de notre coopération étant la croissance, la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations au Sénégal ».
Revenant sur l’importance du montant qui reste à décaisser, elle estime cela normal « parce que nous avons engagé un gros montant de  notre programme indicatif (près de 80 millions d’Euros) en 2013 ». Par définition, ajoute Mme Dellicour,  un programme se met en œuvre sur plusieurs années. Il faut faire des appels d’offres qui prennent un certain temps, etc. « Et il faut aussi dire que la période électorale 2011-2012 n’a  pas été une période très facile pour la préparation de nouveaux projets et leur mise en œuvre » ne regrette le chef de la délégation de l’UE.  
Ismaila BA
 
 
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