Coopération Sénégal- Belgique : Le ministre du budget indexe les marchés publics comme l’une des causes de la faiblesse du niveau d’exécution des projets

Mercredi 2 Juillet 2014

Le ministre du budget M. Mouhamadou Makhtar Cissé a mis en cause, entre autres mercredi à Dakar la longueur des procédures des marchés publics comme étant l’une des causes de la faiblesse du taux d’exécution financières des projets de la Belgique au Sénégal.


Monsieur Mouhamadou Makhtar Cissé et son excellence Johan Verkammen ambassadeur du royaume de Belgique au Sénégal
Monsieur Mouhamadou Makhtar Cissé et son excellence Johan Verkammen ambassadeur du royaume de Belgique au Sénégal
C’était lors de l’ouverture officielle de la revue annuelle conjointe du programme indicatif de coopération (PIC) 2010-2013 entre la Belgique et le Sénégal.
« La faiblesse du taux d’exécution financières des projets est la conséquence de difficultés de plusieurs ordres dont les long délais de dénouement des procédures des marchés publics consécutifs aux doubles revues des deux parties », a notamment indiqué le ministre du budget. « J’exhorte les cellules de passation de marché à promouvoir une meilleure maîtrise des procédures et à faire preuve d’esprit d’anticipation dans les démarches à mener pour un bon aboutissement des procédures », affirme M. Cissé. Selon lui, en fin décembre 2013, le niveau d’exécution financière du PIC 2010-2013 s’établissait à 19%. A ce titre, il estime que sur la base des planifications des différents projets, ce taux d’exécution devrait se situer à 31% en 2014.
M. Cissé a  aussi mis en exergue les défaillances fréquentes des entreprises adjudicataires des travaux et la faible qualité des prestations fournies comme étant à l’origine de la faiblesse d’exécution financière des projets.
Le ministre a invité les deux parties à poursuivre les efforts déployés pour relever davantage le rythme d’exécution des projets et de consommation des ressources programmées en veillant particulièrement au suivi des projets connaissant des difficultés de mise en œuvre. « C’est là où réside le défi que nous devons relever ensemble pour éviter les décalages dans la réalisation des projets par rapport à la durée du PIC », affirme le ministre.
Ismaila BA
 
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