Selon la Direction de la planification et des études économiques (Dpee), cette situation reflète les orientations défavorables des opinons respectives des industriels, entrepreneurs BTP et prestataires de services.
« Sur une base annuelle, l’indicateur s’est, aussi, affaissé de 3,7 points sur la période », informe la Dpee dans son « Point mensuel de conjoncture » d’avril 2020.
Dans l’industrie, la Dpee souligne que l’insuffisance de la demande (48%), l’approvisionnement difficile en matières premières (26%), la concurrence supposée déloyale (26%) et les difficultés de recouvrement des créances (26%) ont constitué les principales contraintes à l’activité. Par ailleurs, le climat des affaires s’est tassé (-0,8 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, sous l’effet des orientations négatives des soldes d’opinion relatifs aux commandes reçues et perspectives de production.
Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, la Dpee note que les contraintes les plus citées par les entrepreneurs interrogés sont les difficultés de recouvrement des créances (75%), l’accès difficile au foncier (50%), la concurrence supposée déloyale (50%) et l’accès difficile au crédit (50%). Par ailleurs, le climat des affaires est devenu moins attrayant (-1,4 point) dans le sous -secteur, en rythme mensuel, en liaison avec le pessimisme des chefs d’entreprises enquêtés quant aux perspectives de commandes publiques et privées.
Au titre du sous-secteur des services, la plupart des interrogés ont évoqué les difficultés de recouvrement des créances (71%), la concurrence jugée déloyale (43%), l’insuffisance de la demande (43%) et la fiscalité (29%) comme les principales entraves à l’activité, en mars 2020. En sus, le climat des affaires s’est affaissé (-2,3 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel. Cette situation traduit la détérioration des soldes d’opinion relatifs aux commandes et tarifs pratiqués.
S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (100%), la concurrence jugée déloyale (75%) et l’insuffisance de la demande (75%) sont les contraintes à l’activité les plus évoquées par les interviewés, en mars 2020. Toutefois, le climat des affaires s’est renforcé (+2,8 points) en rythme mensuel, sous l’effet des orientations favorables des soldes d’opinion relatifs aux commandes et chiffre d’affaires. L’optimisme des commerçants quant aux perspectives de commandes et de chiffre d’affaires a, aussi, contribué à la progression de l’indicateur dans le sous-secteur.
Adou FAYE
« Sur une base annuelle, l’indicateur s’est, aussi, affaissé de 3,7 points sur la période », informe la Dpee dans son « Point mensuel de conjoncture » d’avril 2020.
Dans l’industrie, la Dpee souligne que l’insuffisance de la demande (48%), l’approvisionnement difficile en matières premières (26%), la concurrence supposée déloyale (26%) et les difficultés de recouvrement des créances (26%) ont constitué les principales contraintes à l’activité. Par ailleurs, le climat des affaires s’est tassé (-0,8 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, sous l’effet des orientations négatives des soldes d’opinion relatifs aux commandes reçues et perspectives de production.
Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, la Dpee note que les contraintes les plus citées par les entrepreneurs interrogés sont les difficultés de recouvrement des créances (75%), l’accès difficile au foncier (50%), la concurrence supposée déloyale (50%) et l’accès difficile au crédit (50%). Par ailleurs, le climat des affaires est devenu moins attrayant (-1,4 point) dans le sous -secteur, en rythme mensuel, en liaison avec le pessimisme des chefs d’entreprises enquêtés quant aux perspectives de commandes publiques et privées.
Au titre du sous-secteur des services, la plupart des interrogés ont évoqué les difficultés de recouvrement des créances (71%), la concurrence jugée déloyale (43%), l’insuffisance de la demande (43%) et la fiscalité (29%) comme les principales entraves à l’activité, en mars 2020. En sus, le climat des affaires s’est affaissé (-2,3 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel. Cette situation traduit la détérioration des soldes d’opinion relatifs aux commandes et tarifs pratiqués.
S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (100%), la concurrence jugée déloyale (75%) et l’insuffisance de la demande (75%) sont les contraintes à l’activité les plus évoquées par les interviewés, en mars 2020. Toutefois, le climat des affaires s’est renforcé (+2,8 points) en rythme mensuel, sous l’effet des orientations favorables des soldes d’opinion relatifs aux commandes et chiffre d’affaires. L’optimisme des commerçants quant aux perspectives de commandes et de chiffre d’affaires a, aussi, contribué à la progression de l’indicateur dans le sous-secteur.
Adou FAYE