
‘‘J’ai insisté sur l’implication des différentes entreprises dans le centre, puisque tout simplement la particularité de ce centre, c’est que c’est un partenariat public privé. Et ça sort des sentiers battus’’, a expliqué Félix Tavarez lors d’une visite des concessionnaires au CFSMA.
Le Directeur du CFSMA, a estimé que la gestion du centre met au devant les entreprises, qui doivent selon lui s’engager pour accompagner la formation des pensionnaires du centre.
‘‘La démarche et l’approche qui ont été adoptés ici font que les concessionnaires et la branche professionnelle sont au devant et définissent la politique de formation dans ce centre là’’, a-t-il relevé.
‘‘Donc, il faudrait de ce point de vue que les entreprises puissent accepter, le jeune formé, en alternance pour des connaissances pratiques, mais aussi qu’à l’issue de la formation que l’entreprise puisse accepter ce jeune là en contrat à durée déterminée (CDD) ou contrat à durée indéterminée (CDI) ou en stage’’, a ajouté, M. Tavarez.
Il a soutenu que l’implication des entreprises est une nécessité, car si ‘‘les entreprises ne s’impliquent pas, le centre ne servirait pas à ce pour quoi, il est construit’’.
‘‘Si les entreprises ne s’impliquent pas, on aura fait tout cela pour rien, parce l’entreprise est en amont et en aval. En effet c’est à la demande de l’entreprise qu’on forme les jeunes suivant des qualifications qu’elle a demandés’’, a-t-il insisté.
Pour lui il est temps que ‘‘les centres aient des méthodes de fonctionnement différentes de celles’’ qu’on a jusque là connues dans les autres établissements.
‘‘Le CFSMA se fit aux demandes des entreprises pour ses offres de formations. Il faut qu’au terme des formations, l’entreprise puisse employer les jeunes formés. Il faut que son fonctionnement soit différent de ce qui existe actuellement dans les lycées techniques et dans les autres centres de formation classiques’’, a-t-il conclu.
Idrissa Gueye