« Ce partenariat symbolise un accomplissement de la raison d’être de Orange ainsi que qu’un engagement fort envers les femmes en Afrique. » C’est la déclaration faite, d’emblée, par la directrice exécutive Rse, diversité et solidarité de Orange. Revenant sur le contexte de la signature du partenariat, Elizabeth Tchoungui souligne que plus de la moitié de la population en Afrique et au Moyen Orient est féminine. Elle note également que les femmes réinvestissent, selon une étude de l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), jusqu’à 90% de leurs revenus pour la satisfaction des besoins essentiels de leurs familles, notamment pour l’alimentation, la santé et l’éducation.
Cela veut dire, selon elle, que favoriser la création de richesses par les femmes constitue un moyen efficace pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations. Car, poursuit-elle, l’Afrique est le premier continent de l’entreprenariat féminin. En ce sens, elle explique que 25% des femmes actives y créent leurs entreprises et que ce pourcentage est largement supérieur à celui de l’Amérique du Nord (10%) et à celui de l’Europe ou de l’Asie centrale (6%).
C’est dire, pour elle, que leur donner plus de moyens, de compétences et d’outils, notamment, numériques, ouvre des opportunités formidables de transformation et de développement des sociétés en Afrique. Cela, au moment où « plus de la moitié des femmes dans le monde n’utilisent toujours pas internet contre 42% de l’ensemble des hommes ». Elles sont de plus en plus nombreuses à posséder un téléphone et accéder à l’internet mobile mais dans les pays en développement, dit-elle, elles restent 313 millions de moins que les hommes à y avoir accès.
« On sait qu’à notre époque, l’accès et la maitrise des compétences numériques mènent à de nouvelles possibilités en termes d’autonomisation financière via le mobile banking. Pour le groupe Orange, le numérique constitue un nouveau champ de la lutte pour une égalité entre les sexes, l’émancipation des femmes… », déclare Mme Tchoungui. Selon laquelle toutes les initiatives qui permettent d’augmenter la résilience des femmes en zones rurales sont une contribution directe pour le développement des sociétés toutes entières. A cet effet, confie-t-elle, nous avons l’ambition, avec Onu femmes, d’aider directement 1200 bénéficiaires au Libéria et 400 au Mali en 2 ans.
Pour sa part, la directrice exécutive Onu Femmes France relève que ce partenariat se déploie dans une raison prioritaire largement sous financée et qui présente beaucoup de besoins en matière d’égalité, de renforcement des capacités. Pour Fanny Benedetti, il vise à utiliser et surtout à faire changer l’échelle des initiatives innovantes existantes et s’appuie sur les technologies numériques et mobiles au Liberia et au Mali.
Elle renseigne, enfin, qu’il se décline sur trois composantes à savoir, d’abord, l’inclusion numérique pour l’autonomisation économique des femmes en milieu rural à travers l’initiative de Onu femmes « Buy from women, ensuite l’inclusion numérique pour la résilience des femmes en milieu rural aux catastrophes et enfin l’inclusion numérique pour l’accès des femmes en milieu rural aux énergies renouvelables.
Bassirou MBAYE
Cela veut dire, selon elle, que favoriser la création de richesses par les femmes constitue un moyen efficace pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations. Car, poursuit-elle, l’Afrique est le premier continent de l’entreprenariat féminin. En ce sens, elle explique que 25% des femmes actives y créent leurs entreprises et que ce pourcentage est largement supérieur à celui de l’Amérique du Nord (10%) et à celui de l’Europe ou de l’Asie centrale (6%).
C’est dire, pour elle, que leur donner plus de moyens, de compétences et d’outils, notamment, numériques, ouvre des opportunités formidables de transformation et de développement des sociétés en Afrique. Cela, au moment où « plus de la moitié des femmes dans le monde n’utilisent toujours pas internet contre 42% de l’ensemble des hommes ». Elles sont de plus en plus nombreuses à posséder un téléphone et accéder à l’internet mobile mais dans les pays en développement, dit-elle, elles restent 313 millions de moins que les hommes à y avoir accès.
« On sait qu’à notre époque, l’accès et la maitrise des compétences numériques mènent à de nouvelles possibilités en termes d’autonomisation financière via le mobile banking. Pour le groupe Orange, le numérique constitue un nouveau champ de la lutte pour une égalité entre les sexes, l’émancipation des femmes… », déclare Mme Tchoungui. Selon laquelle toutes les initiatives qui permettent d’augmenter la résilience des femmes en zones rurales sont une contribution directe pour le développement des sociétés toutes entières. A cet effet, confie-t-elle, nous avons l’ambition, avec Onu femmes, d’aider directement 1200 bénéficiaires au Libéria et 400 au Mali en 2 ans.
Pour sa part, la directrice exécutive Onu Femmes France relève que ce partenariat se déploie dans une raison prioritaire largement sous financée et qui présente beaucoup de besoins en matière d’égalité, de renforcement des capacités. Pour Fanny Benedetti, il vise à utiliser et surtout à faire changer l’échelle des initiatives innovantes existantes et s’appuie sur les technologies numériques et mobiles au Liberia et au Mali.
Elle renseigne, enfin, qu’il se décline sur trois composantes à savoir, d’abord, l’inclusion numérique pour l’autonomisation économique des femmes en milieu rural à travers l’initiative de Onu femmes « Buy from women, ensuite l’inclusion numérique pour la résilience des femmes en milieu rural aux catastrophes et enfin l’inclusion numérique pour l’accès des femmes en milieu rural aux énergies renouvelables.
Bassirou MBAYE