La Cap dénonce également avec la même fermeté la coupure des signaux de la 7Tv et de la Tfm sur la Tnt, intervenue aujourd’hui sans raison valable et en violation flagrante des procédures légales établies. Selon la Cap, ces suspensions arbitraires s'ajoutent aux arrestations pour constituer une offensive coordonnée et sans précédent contre la liberté d'informer dans notre pays. Elle exige leur libération et le rétablissement des signaux coupés.
Ces interpellations et ces coupures de signaux, relève la Cap, surviennent dans un contexte particulièrement alarmant et paradoxal. Alors que Dakar accueille le Salon international des médias d'Afrique (Sima), réunissant des journalistes et acteurs des médias de plus de 23 nationalités, ainsi qu'une forte délégation de Reporters Sans Frontières (Rsf) conduite par son Secrétaire général, Thibaut Bruttin, le pouvoir sénégalais envoie un signal désastreux à la communauté internationale.
S'agissant de la coupure des signaux de la 7Tv et de la Tfm, la Cap interpelle directement le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (Cnra), qui est l'organe habilité, selon des conditions précises définies par la loi 2006-04 du 4 janvier 2006, à suspendre le signal d'une télévision ou d'une radio. «Toute suspension doit se faire dans le strict respect des droits de la défense, des procédures légales établies, et des cahiers de charges. Le silence du Cnra face à ces violations est assourdissant et interroge sur son indépendance réelle », a martelé la Cap.
Depuis plus de 18 mois, note la Cap, les médias sénégalais subissent une série d'agressions et de tentatives d'étouffement systématiques qui visent à museler toute voix critique. Agressions en ligne de journalistes, convocations arbitraires, suspensions de médias, condamnations pour «offense » : la liste des atteintes à la liberté de la presse s'allonge de jour en jour.
Face à cette situation intolérable, la Cap appelle solennellement toute la presse sénégalaise à faire bloc et à éviter tout discours clivant et clanique pour des intérêts bassement matériels qui n'existent en réalité pas.
«Si de tels intérêts existaient véritablement, le secteur ne serait pas plongé dans cette grave crise économique. L'heure est à l'unité, à la solidarité et à la défense collective de notre profession et de nos libertés fondamentales. Les organisations faîtières de la presse sénégalaise doivent parler d'une seule voix pour défendre la liberté d'informer », a fait savoir la Cap.
En conséquence, la Cap exige la libération immédiate et sans condition de Maïmouna Ndour Faye et de Babacar Fall. Elle exige le rétablissement immédiat des signaux de la 7Tv et de la Tfm, et des explications claires sur les motifs et les bases légales de ces coupures.
La Cap interpelle directement le Cnra et lui demande de se prononcer publiquement sur ces coupures de signaux et de clarifier si les procédures réglementaires ont été respectées. Elle interpelle solennellement les organisations de défense des droits humains, nationales et internationales, et tous les démocrates et toutes les organisations de la société civile sénégalaise à se joindre à notre combat.
La Cap annonce qu'elle travaille activement à la mise en place d'un plan d'action unifié
«La liberté de la presse est non négociable. Elle est le socle de la démocratie sénégalaise et un bien commun que nous devons défendre collectivement. Nous ne reculerons pas. Nous ne nous tairons pas. Nous continuerons à informer, malgré les pressions, malgré les menaces, malgré les arrestations », a dit avec fermeté la Cap.
Adou Faye
Ces interpellations et ces coupures de signaux, relève la Cap, surviennent dans un contexte particulièrement alarmant et paradoxal. Alors que Dakar accueille le Salon international des médias d'Afrique (Sima), réunissant des journalistes et acteurs des médias de plus de 23 nationalités, ainsi qu'une forte délégation de Reporters Sans Frontières (Rsf) conduite par son Secrétaire général, Thibaut Bruttin, le pouvoir sénégalais envoie un signal désastreux à la communauté internationale.
S'agissant de la coupure des signaux de la 7Tv et de la Tfm, la Cap interpelle directement le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (Cnra), qui est l'organe habilité, selon des conditions précises définies par la loi 2006-04 du 4 janvier 2006, à suspendre le signal d'une télévision ou d'une radio. «Toute suspension doit se faire dans le strict respect des droits de la défense, des procédures légales établies, et des cahiers de charges. Le silence du Cnra face à ces violations est assourdissant et interroge sur son indépendance réelle », a martelé la Cap.
Depuis plus de 18 mois, note la Cap, les médias sénégalais subissent une série d'agressions et de tentatives d'étouffement systématiques qui visent à museler toute voix critique. Agressions en ligne de journalistes, convocations arbitraires, suspensions de médias, condamnations pour «offense » : la liste des atteintes à la liberté de la presse s'allonge de jour en jour.
Face à cette situation intolérable, la Cap appelle solennellement toute la presse sénégalaise à faire bloc et à éviter tout discours clivant et clanique pour des intérêts bassement matériels qui n'existent en réalité pas.
«Si de tels intérêts existaient véritablement, le secteur ne serait pas plongé dans cette grave crise économique. L'heure est à l'unité, à la solidarité et à la défense collective de notre profession et de nos libertés fondamentales. Les organisations faîtières de la presse sénégalaise doivent parler d'une seule voix pour défendre la liberté d'informer », a fait savoir la Cap.
En conséquence, la Cap exige la libération immédiate et sans condition de Maïmouna Ndour Faye et de Babacar Fall. Elle exige le rétablissement immédiat des signaux de la 7Tv et de la Tfm, et des explications claires sur les motifs et les bases légales de ces coupures.
La Cap interpelle directement le Cnra et lui demande de se prononcer publiquement sur ces coupures de signaux et de clarifier si les procédures réglementaires ont été respectées. Elle interpelle solennellement les organisations de défense des droits humains, nationales et internationales, et tous les démocrates et toutes les organisations de la société civile sénégalaise à se joindre à notre combat.
La Cap annonce qu'elle travaille activement à la mise en place d'un plan d'action unifié
«La liberté de la presse est non négociable. Elle est le socle de la démocratie sénégalaise et un bien commun que nous devons défendre collectivement. Nous ne reculerons pas. Nous ne nous tairons pas. Nous continuerons à informer, malgré les pressions, malgré les menaces, malgré les arrestations », a dit avec fermeté la Cap.
Adou Faye

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