Un communiqué conjoint de Afreximbank et Afraa, cette transformation majeure marque un tournant pour l’aviation africaine en offrant aux compagnies aériennes la possibilité de planifier et d’exploiter des routes directes optimisées, connues sous le nom de User preferred routes (Upr).
Cette mise en œuvre fait suite à deux années d’essais concluants lancés en novembre 2023. Grâce à cette innovation, les transporteurs peuvent désormais adapter leurs trajectoires de vol aux conditions météorologiques et aux vents, plutôt que de suivre des routes fixes traditionnelles. Les bénéfices attendus sont considérables : économies de carburant, réduction des temps de vol et diminution significative des émissions de carbone.
D’après le communiqué, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a joué un rôle clé dans la réussite du projet, soutenant l’initiative depuis ses phases pilotes conformément à son partenariat avec l’Afraa et aux directives de l’Oaci. Le déploiement résulte d’une collaboration étroite entre les compagnies aériennes, les prestataires de services de navigation aérienne (Ansp) et de nombreuses institutions régionales qui ont validé la transition vers une utilisation complète du Fra lors d’un atelier tenu à Dakar.
« La mise en œuvre du Fra dans la région Wacaf change la donne pour l’aviation africaine », a déclaré Abdérahmane Berthé, secrétaire général de l’Afraa. Selon lui, cette initiative améliore non seulement la compétitivité et la rentabilité des compagnies, mais renforce également leur contribution à la durabilité environnementale. Il a salué l’implication d’Afreximbank et des prestataires régionaux de navigation aérienne, dont l’Asecna, la Gcaa, Nama, la Rva et Roberts FIR, ainsi que le soutien de partenaires internationaux tels que l’Iata, l’Oaci et Canso.
Kanayo Awani, vice-présidente exécutive d’Afreximbank, a rappelé l’importance stratégique d’un transport aérien efficace pour le commerce intra-africain. Elle a réaffirmé l’engagement de la banque à soutenir l’intégration aérienne sur le continent, en lien avec les ambitions du Marché unique du transport aérien africain (Saatm) et de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
Les avantages du Fra sont déjà tangibles. Six grandes compagnies africaines (Ethiopian Airlines, Kenya Airways, EGYPTAIR, Royal Air Maroc, RwandAir et ASKY Airlines) ont reçu l’autorisation d’utiliser des Upr reliant 30 paires de villes. Ces routes devraient permettre d’économiser plus de 1 393 heures de vol par an, d’éviter quelque 16 000 tonnes d’émissions de CO₂ et de réduire d’environ 15 millions de dollars les coûts de carburant.
Depuis le 30 octobre, l’espace aérien Wacaf est officiellement ouvert aux routes libres, avec un engagement des Ansp à traiter les demandes d’Upr en 48 heures. Dès la mi-2026, à l’issue des dernières formalités administratives, ces demandes ne nécessiteront plus aucune approbation, simplifiant encore davantage l’exploitation aérienne.
Fort du succès enregistré en Afrique occidentale et centrale, l’Afraa a annoncé qu’en 2026, ses efforts se concentreront sur la région orientale et australe (Fasr) afin d’y finaliser les essais et d’y appliquer le même modèle de routes libres. Une plateforme de coordination en ligne sera également déployée pour faciliter le travail des compagnies aériennes et des fournisseurs de services de navigation dans l’ensemble du continent.
Bassirou MBAYE
Cette mise en œuvre fait suite à deux années d’essais concluants lancés en novembre 2023. Grâce à cette innovation, les transporteurs peuvent désormais adapter leurs trajectoires de vol aux conditions météorologiques et aux vents, plutôt que de suivre des routes fixes traditionnelles. Les bénéfices attendus sont considérables : économies de carburant, réduction des temps de vol et diminution significative des émissions de carbone.
D’après le communiqué, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a joué un rôle clé dans la réussite du projet, soutenant l’initiative depuis ses phases pilotes conformément à son partenariat avec l’Afraa et aux directives de l’Oaci. Le déploiement résulte d’une collaboration étroite entre les compagnies aériennes, les prestataires de services de navigation aérienne (Ansp) et de nombreuses institutions régionales qui ont validé la transition vers une utilisation complète du Fra lors d’un atelier tenu à Dakar.
« La mise en œuvre du Fra dans la région Wacaf change la donne pour l’aviation africaine », a déclaré Abdérahmane Berthé, secrétaire général de l’Afraa. Selon lui, cette initiative améliore non seulement la compétitivité et la rentabilité des compagnies, mais renforce également leur contribution à la durabilité environnementale. Il a salué l’implication d’Afreximbank et des prestataires régionaux de navigation aérienne, dont l’Asecna, la Gcaa, Nama, la Rva et Roberts FIR, ainsi que le soutien de partenaires internationaux tels que l’Iata, l’Oaci et Canso.
Kanayo Awani, vice-présidente exécutive d’Afreximbank, a rappelé l’importance stratégique d’un transport aérien efficace pour le commerce intra-africain. Elle a réaffirmé l’engagement de la banque à soutenir l’intégration aérienne sur le continent, en lien avec les ambitions du Marché unique du transport aérien africain (Saatm) et de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
Les avantages du Fra sont déjà tangibles. Six grandes compagnies africaines (Ethiopian Airlines, Kenya Airways, EGYPTAIR, Royal Air Maroc, RwandAir et ASKY Airlines) ont reçu l’autorisation d’utiliser des Upr reliant 30 paires de villes. Ces routes devraient permettre d’économiser plus de 1 393 heures de vol par an, d’éviter quelque 16 000 tonnes d’émissions de CO₂ et de réduire d’environ 15 millions de dollars les coûts de carburant.
Depuis le 30 octobre, l’espace aérien Wacaf est officiellement ouvert aux routes libres, avec un engagement des Ansp à traiter les demandes d’Upr en 48 heures. Dès la mi-2026, à l’issue des dernières formalités administratives, ces demandes ne nécessiteront plus aucune approbation, simplifiant encore davantage l’exploitation aérienne.
Fort du succès enregistré en Afrique occidentale et centrale, l’Afraa a annoncé qu’en 2026, ses efforts se concentreront sur la région orientale et australe (Fasr) afin d’y finaliser les essais et d’y appliquer le même modèle de routes libres. Une plateforme de coordination en ligne sera également déployée pour faciliter le travail des compagnies aériennes et des fournisseurs de services de navigation dans l’ensemble du continent.
Bassirou MBAYE


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