chroniques
Un communiqué de la Cea indique les taux de croissance élevés au cours des deux dernières décennies ont entraîné une réduction des niveaux de pauvreté en Afrique, la part de la population vivant dans l'extrême pauvreté ayant diminué de 55 à 35 % entre 2000 et 2019.
Néanmoins, il est noté un nombre stupéfiant de 546 millions de personnes vivent encore dans l'extrême pauvreté en 2022. Fait alarmant, la Cea relève que les chocs mondiaux transforment des millions de personnes vulnérables en nouveaux pauvres du continent, inversant des décennies de progrès. Aussi, rapporte le communiqué, la pandémie de Cocid-19 a poussé 55 millions d'Africains supplémentaires en dessous du seuil de pauvreté, et l'impact de la guerre en Ukraine devrait encore aggraver le défi.
« Même lorsque les taux de croissance étaient élevés en Afrique, tout le monde n'en bénéficiait pas de la même manière », constate la Cea. Qui explique, par exemple, qu’entre 2004 et 2019, les 10 % les plus élevés des salariés ont reçu environ 75 % du revenu total. Les inégalités élevées, ainsi que les niveaux élevés de pauvreté, créent un cercle vicieux dans lequel des goulots d'étranglement structurels persistent, rendant la population africaine éternellement vulnérable aux chocs économiques et non économiques.
Selon la Cea l'objectif de la cinquante-cinquième session de la Commission est donc de renouveler l'accent et l'action sur la réduction de la pauvreté, des inégalités et d'autres facteurs qui laissent la population africaine continuellement vulnérable à ces fléaux.
Comme lors des sessions précédentes, le Comité d'experts se réunira du 15 au 17 mars 2023 pour des délibérations techniques sur le thème et les questions statutaires de la Commission. Le segment ministériel aura lieu les 20 et 21 mars 2023. Un certain nombre d'événements spéciaux et parallèles auront également lieu en marge des sessions.
La conférence réunit les ministres des Finances, de la Planification et du Développement économique des États membres africains, des gouverneurs des banques centrales, des entités du système des Nations Unies et des institutions financières panafricaines, des institutions universitaires et de recherche africaines, des partenaires au développement, des organisations intergouvernementales d'autres parties prenantes clés.
Bassirou MBAYE
Néanmoins, il est noté un nombre stupéfiant de 546 millions de personnes vivent encore dans l'extrême pauvreté en 2022. Fait alarmant, la Cea relève que les chocs mondiaux transforment des millions de personnes vulnérables en nouveaux pauvres du continent, inversant des décennies de progrès. Aussi, rapporte le communiqué, la pandémie de Cocid-19 a poussé 55 millions d'Africains supplémentaires en dessous du seuil de pauvreté, et l'impact de la guerre en Ukraine devrait encore aggraver le défi.
« Même lorsque les taux de croissance étaient élevés en Afrique, tout le monde n'en bénéficiait pas de la même manière », constate la Cea. Qui explique, par exemple, qu’entre 2004 et 2019, les 10 % les plus élevés des salariés ont reçu environ 75 % du revenu total. Les inégalités élevées, ainsi que les niveaux élevés de pauvreté, créent un cercle vicieux dans lequel des goulots d'étranglement structurels persistent, rendant la population africaine éternellement vulnérable aux chocs économiques et non économiques.
Selon la Cea l'objectif de la cinquante-cinquième session de la Commission est donc de renouveler l'accent et l'action sur la réduction de la pauvreté, des inégalités et d'autres facteurs qui laissent la population africaine continuellement vulnérable à ces fléaux.
Comme lors des sessions précédentes, le Comité d'experts se réunira du 15 au 17 mars 2023 pour des délibérations techniques sur le thème et les questions statutaires de la Commission. Le segment ministériel aura lieu les 20 et 21 mars 2023. Un certain nombre d'événements spéciaux et parallèles auront également lieu en marge des sessions.
La conférence réunit les ministres des Finances, de la Planification et du Développement économique des États membres africains, des gouverneurs des banques centrales, des entités du système des Nations Unies et des institutions financières panafricaines, des institutions universitaires et de recherche africaines, des partenaires au développement, des organisations intergouvernementales d'autres parties prenantes clés.
Bassirou MBAYE
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