Un document publié lors de la réunion de renégociation du Protocole d’accord de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne, tenue du 3 au 5 juillet 2019, à Diamniadio, révèle que les captures des navires de l’Ue dans la zone de pêche sénégalaise ont été évaluées à 8 800 tonnes par an, en moyenne dont 85% de thonidés.
La même source précise que ces navires européens sont cantonnés à des zones de pêche relativement au large, ce qui minimise les interactions avec la pêche artisanale.
Le Protocole d’accord 2014-2019 en cours entre l’Union européenne et le Sénégal concerne l’accès d’un maximum de 38 navires de pêche de l’Ue en échange d’une contrepartie financière de l’Union de 1 058 000 euros, soit 694,002 millions de FCfa, la première année à 918 000 euros, soit 602,168 millions de FCfa, la dernière année.
A ces montants, s’ajoute une contribution évaluée à environ un million d’euros payée par les armements de l’Ue bénéficiaires des possibilités de pêche.
Le document publié à l’issue de cette réunion rappelle que la flotte de pêche du Sénégal est composée, au moins, de 12 000 pirogues artisanales de pêche maritime et d’une centaine de navires industriels principalement chalutiers.
La production nationale est de plus de 460 000 tonnes par an en moyenne pour une valeur totale estimée de 262 millions d’euros, avec une contribution importante du secteur artisanal (85% du poids de la production et 68% de sa valeur).
S’agissant des captures, elles reposent sur les ressources en petits pélagiques, et les sardinelles en particulier (70% des captures artisanales). Les débarquements des pirogues artisanales alimentent principalement le marché intérieur et le marché sous régional, tandis que 90% des captures des navires industriels sont destinées à l’exportation.
Parmi les 130 unités à terre agréées pour exporter des produits de la pêche, on compte deux conserveries installées au port de Dakar.
http://www.lesoleil.sn
La même source précise que ces navires européens sont cantonnés à des zones de pêche relativement au large, ce qui minimise les interactions avec la pêche artisanale.
Le Protocole d’accord 2014-2019 en cours entre l’Union européenne et le Sénégal concerne l’accès d’un maximum de 38 navires de pêche de l’Ue en échange d’une contrepartie financière de l’Union de 1 058 000 euros, soit 694,002 millions de FCfa, la première année à 918 000 euros, soit 602,168 millions de FCfa, la dernière année.
A ces montants, s’ajoute une contribution évaluée à environ un million d’euros payée par les armements de l’Ue bénéficiaires des possibilités de pêche.
Le document publié à l’issue de cette réunion rappelle que la flotte de pêche du Sénégal est composée, au moins, de 12 000 pirogues artisanales de pêche maritime et d’une centaine de navires industriels principalement chalutiers.
La production nationale est de plus de 460 000 tonnes par an en moyenne pour une valeur totale estimée de 262 millions d’euros, avec une contribution importante du secteur artisanal (85% du poids de la production et 68% de sa valeur).
S’agissant des captures, elles reposent sur les ressources en petits pélagiques, et les sardinelles en particulier (70% des captures artisanales). Les débarquements des pirogues artisanales alimentent principalement le marché intérieur et le marché sous régional, tandis que 90% des captures des navires industriels sont destinées à l’exportation.
Parmi les 130 unités à terre agréées pour exporter des produits de la pêche, on compte deux conserveries installées au port de Dakar.
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