Vers le maillage du territoire en ouvrages hydrauliques

"Si aujourd’hui les éleveurs se déplacent d’un point d’eau à un autre, c’est parce qu'il y a une pénurie quelque part. C’est la raison pour laquelle le chef de l’Etat a un grand projet de maillage du territoire en ouvrages hydrauliques surtout en ouvrages pastoraux pour permettre aux éleveurs d’avoir une disponibilité et d’être autosuffisants en eau", a-t-elle dit.

Aminata Mbengue Ndiaye s’exprimait au cours d’une séance plénière au Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui a ouvert sa deuxième session ordinaire jeudi.

Le ministre de l’Elevage faisait face aux conseillers pour l’examen du projet de rapport de la Commission du développement rural portant sur le thème :"Les conditions de développement du secteur de l’élevage porteur de croissance". Le projet a été adopté à l’unanimité.

Selon elle, "sans eau, ce n’est pas possible d’abreuver le cheptel, ce n’est pas possible de faire de la culture fourragère''.

''C’est pourquoi depuis deux ans, nous sommes en train d’expérimenter la culture fourragère pour sensibiliser les éleveurs par rapport à (son) importance, au niveau de la zone sylvo-pastorale, au niveau de toutes les régions du Sénégal", a-t-elle dit.

"Certains n'ont pas compris que c'est la voie de l'avenir en ce qui concerne le cheptel avec les changements climatiques et la raréfaction des pâturages", a-t-elle fait savoir.

"Cette année, on a des poches de sécheresse très vastes dans les zones de Saint-Louis, Matam et Dagana. C'est sûr qu’aujourd’hui la transhumance a déjà commencé vers le Sénégal oriental. Donc ça pose des problèmes", a-t-elle averti.
APS