‘’Le Sénégal est pionnier dans la négociation collective avec beaucoup de conventions collectives nationales sectorielles signées au cours de ces cinq dernières années. A cela, il faut ajouter la convention collective interprofessionnelle qui a été révisée avec de nouveaux barèmes de salaires négociés. Je ne ferai pas cas des accords d’entreprises et d’établissement régulièrement signés dans les entreprises’’, a-t-il déclaré à Saly-Portudal (Mbour, ouest), au cours d’un atelier de partage du projet de plan national de renforcement du dialogue social.
‘’Ce n’est pas une situation habituelle sur le continent ! Il y a lieu de comprendre que cette triple élection n’est pas le fruit du hasard, elle procède d’un engagement volontariste des acteurs du monde du travail sénégalais à faire de la gouvernance du travail un moteur de l’émergence et de la consolidation des acquis de la croissance économique et du progrès social’’, a assuré M. Haïdara.
D’après lui, c’est l’une des rares fois, dans la sous-région ouest-africaine, qu’un Chef d’Etat instruise, en réunion de Conseil des ministres, qu’il lui soit remis, dans un délai aussi rigoureux, un document aussi stratégique qu’est le plan national de renforcement du dialogue social.
‘’Le Sénégal a été le premier pays d’Afrique francophone à avoir mis en place un comité national du dialogue social, une charte nationale du dialogue social et a été parmi les premiers dans l’espace sous-régional à avoir institué un pacte de stabilité sociale’’, a salué le responsable de l’OIT.
Participant à cette rencontre aux côtés du ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations, Samba Sy, la présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye a signalé que cinq jours après avoir reçu le rapport 2017-2018-2019 sur l’état du dialogue social, le président de la République, Macky Sall, réaffirmant son attachement au dialogue, lui a instruit, en relation avec son ministère de tutelle, de lui soumettre un plan national de renforcement du dialogue social.
‘’Les mandants tripartites disposent donc là, encore une fois, d’une opportunité résultant de la forte volonté politique de la première institution de la République pour consolider les avancées appréciables déjà enregistrées par notre pays en matière de démocratie sociale et de rénovation du dialogue social’’, a soutenu Mme Ndiaye.
Ces avancées ont, selon elle, amené des pays à suivre les pas du Sénégal dans cette direction avec l’accompagnement de son institution et avec l’appui du Bureau international du travail (BIT), notamment le Burkina Faso qui s’est doté d’un HCDS, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie d’un Conseil national du dialogue social.
Les membres de cadres de dialogue social tripartite de ces pays ont aussi bénéficié par les soins du HCDS du Sénégal d’un renforcement de capacités sur le fonctionnement du modèle sénégalais d’institution de promotion du dialogue social.
‘’Conscients de l’importance du renforcement de capacités dans la promotion du dialogue social, les mandants tripartites nationaux nous ont sollicité en la matière et ont permis au HCDS de former plus de 300 partenaires sociaux, employeurs et travailleurs, des secteurs public et privé en dialogue social et en techniques de négociation collective’’, a fait savoir Innocence Ntap Ndiaye.
Elle soutient que la convention collective nationale interprofessionnelle (CCNI) permettra de relever le niveau des progrès sociaux à l’occasion des initiatives de redynamisation de l’action normative des partenaires sociaux envisagées à travers la réactualisation et la conclusion des conventions collectives.
Innocence Ntap Ndiaye a tenu à préciser que le cadre stratégique d’intervention 2020-2023 de son institution prévoit d’accompagner les partenaires sociaux de dix branches d’activité dans la formulation de projets de conventions collectives, en vue de leur soumission au ministre en charge du travail, conformément à la législation sociale.
Convaincue que les services de la fonction publique et de l’Administration du travail devraient être renforcés en capacité d’intervention, la présidente du HCDS a fait noter que le Chef de l’Etat y a souscrit avec la mise en œuvre des Directives du forum mondial de l’Administration et les Directives présidentielles du 23 mars et du 5 mai 2021 où il préconise le renforcement de l’Administration du travail en termes de moyens juridiques, logistiques et de motivation.
Serigne Makhtar Fall
‘’Ce n’est pas une situation habituelle sur le continent ! Il y a lieu de comprendre que cette triple élection n’est pas le fruit du hasard, elle procède d’un engagement volontariste des acteurs du monde du travail sénégalais à faire de la gouvernance du travail un moteur de l’émergence et de la consolidation des acquis de la croissance économique et du progrès social’’, a assuré M. Haïdara.
D’après lui, c’est l’une des rares fois, dans la sous-région ouest-africaine, qu’un Chef d’Etat instruise, en réunion de Conseil des ministres, qu’il lui soit remis, dans un délai aussi rigoureux, un document aussi stratégique qu’est le plan national de renforcement du dialogue social.
‘’Le Sénégal a été le premier pays d’Afrique francophone à avoir mis en place un comité national du dialogue social, une charte nationale du dialogue social et a été parmi les premiers dans l’espace sous-régional à avoir institué un pacte de stabilité sociale’’, a salué le responsable de l’OIT.
Participant à cette rencontre aux côtés du ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations, Samba Sy, la présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye a signalé que cinq jours après avoir reçu le rapport 2017-2018-2019 sur l’état du dialogue social, le président de la République, Macky Sall, réaffirmant son attachement au dialogue, lui a instruit, en relation avec son ministère de tutelle, de lui soumettre un plan national de renforcement du dialogue social.
‘’Les mandants tripartites disposent donc là, encore une fois, d’une opportunité résultant de la forte volonté politique de la première institution de la République pour consolider les avancées appréciables déjà enregistrées par notre pays en matière de démocratie sociale et de rénovation du dialogue social’’, a soutenu Mme Ndiaye.
Ces avancées ont, selon elle, amené des pays à suivre les pas du Sénégal dans cette direction avec l’accompagnement de son institution et avec l’appui du Bureau international du travail (BIT), notamment le Burkina Faso qui s’est doté d’un HCDS, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie d’un Conseil national du dialogue social.
Les membres de cadres de dialogue social tripartite de ces pays ont aussi bénéficié par les soins du HCDS du Sénégal d’un renforcement de capacités sur le fonctionnement du modèle sénégalais d’institution de promotion du dialogue social.
‘’Conscients de l’importance du renforcement de capacités dans la promotion du dialogue social, les mandants tripartites nationaux nous ont sollicité en la matière et ont permis au HCDS de former plus de 300 partenaires sociaux, employeurs et travailleurs, des secteurs public et privé en dialogue social et en techniques de négociation collective’’, a fait savoir Innocence Ntap Ndiaye.
Elle soutient que la convention collective nationale interprofessionnelle (CCNI) permettra de relever le niveau des progrès sociaux à l’occasion des initiatives de redynamisation de l’action normative des partenaires sociaux envisagées à travers la réactualisation et la conclusion des conventions collectives.
Innocence Ntap Ndiaye a tenu à préciser que le cadre stratégique d’intervention 2020-2023 de son institution prévoit d’accompagner les partenaires sociaux de dix branches d’activité dans la formulation de projets de conventions collectives, en vue de leur soumission au ministre en charge du travail, conformément à la législation sociale.
Convaincue que les services de la fonction publique et de l’Administration du travail devraient être renforcés en capacité d’intervention, la présidente du HCDS a fait noter que le Chef de l’Etat y a souscrit avec la mise en œuvre des Directives du forum mondial de l’Administration et les Directives présidentielles du 23 mars et du 5 mai 2021 où il préconise le renforcement de l’Administration du travail en termes de moyens juridiques, logistiques et de motivation.
Serigne Makhtar Fall