« Le compte des transactions courantes s'est dégradé en 2018 avec un solde déficitaire de 4.558,3 milliards après 3.805,5 milliards une année plus tôt. Cette évolution est en lien avec la hausse du déficit de biens et services ainsi que celui du compte de revenu primaire (revenus nets des facteurs), modérée par la hausse de l'excédent du compte de revenu secondaire (transferts courants nets). Hors dons, le déficit courant s'est aggravé de 0,5 point de pourcentage du PIB en ressortant à 6,8% du PIB en 2018 », renseigne la Bceao.
Concernant le déficit des échanges de biens, l’institut d’émission ajoute qu’il s'est détérioré de 793,1 milliards pour ressortir à 1.879,0 milliards en 2018, en raison du regain de dynamisme des importations, tirées par la hausse des cours internationaux de produits pétroliers, l'accélération des achats à l'extérieur de biens d'équipement et intermédiaires et dans une moindre mesure des acquisitions de biens de consommation, dont les effets ont été partiellement compensés par la hausse des exportations.
Le solde structurellement déficitaire de la balance des services de l'Union s'est amélioré pour ressortir à 3.443,1 milliards en 2018 contre 3.533,6 milliards en 2017, soit une baisse de 2,6%.
Cette évolution s'explique notamment par la dynamique des recettes de voyage couplée à la quasi-stagnation de la consommation de services spécialisés sollicités auprès des non résidents spécifiquement ceux relatifs aux travaux publics d'extension, d’aménagement et de modernisation d'infrastructures routières, particulièrement en Côte d'Ivoire. L’embellie de la balance des services a été toutefois atténuée par l'alourdissement de la facture du fret.
Pour sa part, la Bceao souligne que le compte du revenu primaire a affiché un solde déficitaire de 1.876,1 milliards en 2018, en aggravation de 5,2% par rapport au niveau observé une année plus tôt.
Cette évolution s'explique essentiellement par l'accroissement des paiements d'intérêts sur la dette publique extérieure et de dividendes aux investisseurs étrangers.
«L’excédent du compte du revenu secondaire s'est consolidé, passant de 2.508,6 milliards en 2017 à 2.639,9 milliards en 2018, en raison essentiellement du dynamisme des envois de fonds des travailleurs migrants (+8,7%), et dans une moindre mesure de l'augmentation des appuis en faveur de l'administration publique (+3,0%) », informe l’institution.
En tenant compte des flux au titre du compte de capital, ressortis en hausse de 6,9%, le besoin de financement est évalué à 3.315,9 milliards en 2018, après 2.641,8 milliards en 2017. Il a été couvert à hauteur de 136,0%, contre un taux de 108,6% observé une année plus tôt, par les entrées nettes de capitaux au titre du compte financier, ressorties à 4.509,9 milliards en 2018 contre 2.868,8 milliards en 2017.
Au total, la Bceao note que les échanges de l'Uemoa avec le reste du monde se sont soldés par un excédent global de 1.088,2 milliards en 2018 après celui de 304,1 milliards en 2017, en amélioration de 784,1 milliards.
Adou FAYE
Concernant le déficit des échanges de biens, l’institut d’émission ajoute qu’il s'est détérioré de 793,1 milliards pour ressortir à 1.879,0 milliards en 2018, en raison du regain de dynamisme des importations, tirées par la hausse des cours internationaux de produits pétroliers, l'accélération des achats à l'extérieur de biens d'équipement et intermédiaires et dans une moindre mesure des acquisitions de biens de consommation, dont les effets ont été partiellement compensés par la hausse des exportations.
Le solde structurellement déficitaire de la balance des services de l'Union s'est amélioré pour ressortir à 3.443,1 milliards en 2018 contre 3.533,6 milliards en 2017, soit une baisse de 2,6%.
Cette évolution s'explique notamment par la dynamique des recettes de voyage couplée à la quasi-stagnation de la consommation de services spécialisés sollicités auprès des non résidents spécifiquement ceux relatifs aux travaux publics d'extension, d’aménagement et de modernisation d'infrastructures routières, particulièrement en Côte d'Ivoire. L’embellie de la balance des services a été toutefois atténuée par l'alourdissement de la facture du fret.
Pour sa part, la Bceao souligne que le compte du revenu primaire a affiché un solde déficitaire de 1.876,1 milliards en 2018, en aggravation de 5,2% par rapport au niveau observé une année plus tôt.
Cette évolution s'explique essentiellement par l'accroissement des paiements d'intérêts sur la dette publique extérieure et de dividendes aux investisseurs étrangers.
«L’excédent du compte du revenu secondaire s'est consolidé, passant de 2.508,6 milliards en 2017 à 2.639,9 milliards en 2018, en raison essentiellement du dynamisme des envois de fonds des travailleurs migrants (+8,7%), et dans une moindre mesure de l'augmentation des appuis en faveur de l'administration publique (+3,0%) », informe l’institution.
En tenant compte des flux au titre du compte de capital, ressortis en hausse de 6,9%, le besoin de financement est évalué à 3.315,9 milliards en 2018, après 2.641,8 milliards en 2017. Il a été couvert à hauteur de 136,0%, contre un taux de 108,6% observé une année plus tôt, par les entrées nettes de capitaux au titre du compte financier, ressorties à 4.509,9 milliards en 2018 contre 2.868,8 milliards en 2017.
Au total, la Bceao note que les échanges de l'Uemoa avec le reste du monde se sont soldés par un excédent global de 1.088,2 milliards en 2018 après celui de 304,1 milliards en 2017, en amélioration de 784,1 milliards.
Adou FAYE