« L'exécution budgétaire durant l'année 2019 s'est soldée par un déficit global, base engagements, dons compris, de 3,0% du Pib, en atténuation de 0,8 point de pourcentage par rapport à la situation de l'année 2018. Cette évolution résulte d'une augmentation des recettes totales et dons (+1,8 point de pourcentage du Pib) plus importante que celle des dépenses totales et prêts nets (+1,0 point de pourcentage du Pib).
La réduction du déficit public est le reflet d'une meilleure maîtrise des dépenses publiques, notamment des dépenses courantes, conjuguée avec une amélioration du recouvrement des recettes », renseigne la Bceao.
Elle souligne que les recettes budgétaires et dons se sont élevés à 16.134,6 milliards (20,4% du Pib) à fin décembre 2019, en hausse de 2.462,5 milliards ou 18,0% par rapport à la même période de l'année précédente. Les recettes fiscales se sont accrues de 16,4% pour ressortir à 12.311,9 milliards. Cette évolution résulte essentiellement des performances des régies financières dans la collecte des ressources fiscales, en lien avec les projets de modernisation de l'administration et de renforcement de la gestion des finances publiques en cours dans les pays membres.
Les progressions les plus importantes ont été enregistrées au Mali (+35,9%), au Togo (+22,4%) et au Sénégal (+22,4%). Pour le Mali spécifiquement, la hausse des recettes fiscales s'inscrit dans la dynamique du retour à la normale, après les contre-performances relevées en 2018 au niveau de plusieurs Services d'assiette et de recouvrement suite aux troubles sécuritaires.
En référence aux prévisions initiales pour l'année 2019, le taux de mobilisation des recettes fiscales est ressorti à 98,3% contre 97,9% en 2018. En dépit de cette performance, le taux de pression fiscale demeure toujours faible, en s'établissant à 15,6% à fin décembre 2019 inférieur à la norme communautaire de 20% pour l'année 2019.
Dans l'Union, seul le Togo respecterait la norme en 2019. Pour les autres pays, le taux de pression fiscale serait compris entre un point bas à 8,0% en Guinée-Bissau et un point haut à 17,8% au Burkina.
Adou FAYE
La réduction du déficit public est le reflet d'une meilleure maîtrise des dépenses publiques, notamment des dépenses courantes, conjuguée avec une amélioration du recouvrement des recettes », renseigne la Bceao.
Elle souligne que les recettes budgétaires et dons se sont élevés à 16.134,6 milliards (20,4% du Pib) à fin décembre 2019, en hausse de 2.462,5 milliards ou 18,0% par rapport à la même période de l'année précédente. Les recettes fiscales se sont accrues de 16,4% pour ressortir à 12.311,9 milliards. Cette évolution résulte essentiellement des performances des régies financières dans la collecte des ressources fiscales, en lien avec les projets de modernisation de l'administration et de renforcement de la gestion des finances publiques en cours dans les pays membres.
Les progressions les plus importantes ont été enregistrées au Mali (+35,9%), au Togo (+22,4%) et au Sénégal (+22,4%). Pour le Mali spécifiquement, la hausse des recettes fiscales s'inscrit dans la dynamique du retour à la normale, après les contre-performances relevées en 2018 au niveau de plusieurs Services d'assiette et de recouvrement suite aux troubles sécuritaires.
En référence aux prévisions initiales pour l'année 2019, le taux de mobilisation des recettes fiscales est ressorti à 98,3% contre 97,9% en 2018. En dépit de cette performance, le taux de pression fiscale demeure toujours faible, en s'établissant à 15,6% à fin décembre 2019 inférieur à la norme communautaire de 20% pour l'année 2019.
Dans l'Union, seul le Togo respecterait la norme en 2019. Pour les autres pays, le taux de pression fiscale serait compris entre un point bas à 8,0% en Guinée-Bissau et un point haut à 17,8% au Burkina.
Adou FAYE