L'exécution des budgets des Etats membres de l'UEMOA, au cours des trois trimestres écoulés de l'année 2016, laisse apparaître une détérioration du déficit global, base engagements, dons compris. Ce déficit se situe à 4,1% du PIB à fin septembre 2016, contre 3,2% un an auparavant. Par contre, les recettes budgétaires et dons ont connu une hausse de 8,1 % par rapport aux trois premiers trimestres de l’année précédente. Ce qui ressort en valeur absolue à 8 608,7 milliards de francs CFA. Cette progression, notée dans la quasi-totalité des Etats membres de l'Union, est liée au dynamisme des recettes fiscales (+11,9% en glissement annuel). Son taux de mobilisation sur les neuf premiers mois de l'année 2016 (70,2%) est resté quasiment stable par rapport à 2015 (70,9%). Le taux de pression fiscale reste faible et la norme communautaire de 20% minimum est respectée par trois pays en 2016 (Niger, Sénégal et Togo). Il varie entre 10,4% en Guinée-Bissau et 20,5% au Togo.
Le rapport de politique monétaire dans l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa), publié par la BCEAO, note que les dépenses en capital dans les pays de l'Union ont augmenté de 14,4% en rythme annuel. Elles passant de 2.965,2 milliards à fin septembre 2015 à 3.393,2 milliards à fin septembre 2016, en liaison avec la poursuite de l'exécution des investissements publics, notamment dans le domaine des infrastructures. Par rapport aux prévisions pour l'année 2016, le taux d'exécution des dépenses en capital est ressorti à 61,1% à fin septembre 2016, contre 60,5% un an auparavant. Pour la couverture de leurs déficits budgétaires au cours des neuf premiers mois de l'année 2016, outre la mobilisation des ressources auprès des partenaires extérieurs, les Etats membres de l'Union ont eu recours au marché régional de la dette publique. Les dons budgétaires sont estimés à 664,3 milliards, en baisse de 17,3% par rapport aux neuf premiers mois de l'année 2015.
Amadou BA
Le rapport de politique monétaire dans l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa), publié par la BCEAO, note que les dépenses en capital dans les pays de l'Union ont augmenté de 14,4% en rythme annuel. Elles passant de 2.965,2 milliards à fin septembre 2015 à 3.393,2 milliards à fin septembre 2016, en liaison avec la poursuite de l'exécution des investissements publics, notamment dans le domaine des infrastructures. Par rapport aux prévisions pour l'année 2016, le taux d'exécution des dépenses en capital est ressorti à 61,1% à fin septembre 2016, contre 60,5% un an auparavant. Pour la couverture de leurs déficits budgétaires au cours des neuf premiers mois de l'année 2016, outre la mobilisation des ressources auprès des partenaires extérieurs, les Etats membres de l'Union ont eu recours au marché régional de la dette publique. Les dons budgétaires sont estimés à 664,3 milliards, en baisse de 17,3% par rapport aux neuf premiers mois de l'année 2015.
Amadou BA