Le secrétaire général du ministère en charge de l’industrie et du commerce, Seydina Aboubacar Sadikh Ndiaye, a annoncé le lancement simultané de deux études majeures : La Stratégie nationale d’industrialisation verte du Sénégal et l’étude sur l’industrialisation verte et l’autonomisation des femmes dans la transformation agroalimentaire.
L’objectif est de poser les fondations d’un modèle industriel capable de réduire la consommation de ressources, améliorer l’efficacité énergétique, minimiser les déchets, favoriser la création d’emplois verts, et écologiser les chaînes de valeur dans tout le pays.
« L’industrialisation verte constitue la voie d'avenir pour le renouveau industriel », a rappelé le secrétaire général, soulignant qu’elle permet à la fois la croissance économique, la préservation de l’environnement et la justice sociale.
Le Sénégal s’est doté, en octobre 2024, d’un nouveau référentiel public structuré autour d’une vision Sénégal 2050, d’un master plan décennal et d’une stratégie nationale de développement 2025-2029.
Quatre axes en constituent le socle et sont la bonne gouvernance et engagement africain, l’aménagement et développement durable, le capital humain de qualité et équité sociale, l’économie compétitive.
Le secteur industrie-commerce s’inscrit désormais dans cette matrice, avec un accent mis sur les 19 filières prioritaires regroupées autour de quatre moteurs de croissance. La future Stratégie nationale d’industrialisation verte sera ainsi un outil cardinal pour accélérer la transition vers une économie plus compétitive, résiliente et sobre en carbone.
Un héritage de réformes et de programmes verts déjà engagés
Le ministère a rappelé que le Sénégal dispose déjà d’un socle d’initiatives contribuant à l’industrialisation verte. Il s’agit notamment du Programme de mise à niveau énergétique et environnementale du Bureau de mise à niveau (Bmn), la réalisation de normes environnementales par l’Association sénégalaise de normalisation (Asn), l’intégration de critères écologiques dans les infrastructures industrielles portées par Aprosi et le Pndas, la promotion de l’énergie solaire dans les systèmes de stockage et d’entreposage (Semig, Osre) entre autres.
Le secteur privé s’est également engagé : cimenteries, unités de recyclage, filières de valorisation des déchets, nouvelles industries écologiques. Ces initiatives préparent le terrain à une stratégie nationale unifiée, structurée et ambitieuse.
Représentant l’African climate foundation (Acf), Lamine Cissé a rappelé l’enjeu continental : « L’industrialisation n’est pas une option, c’est une nécessité vitale pour l’Afrique ». L’Acf souligne que le Sénégal bénéficie d’un contexte favorable avec la Vision 2050 plaçant l’industrie au cœur de la transformation du pays.
Pour l’Acf, le Sénégal peut devenir un leader africain de l’industrialisation propre, grâce à plusieurs leviers dont l’accès renforcé aux marchés internationaux avec des industries sénégalaises qui adoptent la production propre leur permettant de mieux exporter vers l’Europe, l’Asie et l’Amérique.
Parmi les leviers dont parle l’Acf, figurent l’insertion dans les chaînes de valeurs vertes, la création d’emplois verts, la mobilisation de financements climatiques. Le Sénégal bénéficie déjà du Jetp, doté de 2,7 milliards de dollars, et peut attirer des ressources additionnelles grâce à une stratégie claire d’industrialisation verte.
Une attention particulière sera accordée à l’autonomisation économique des femmes, qui représentent plus de 70 % de la main-d’œuvre agricole et jouent un rôle majeur dans la transformation agroalimentaire.
Le ministère en charge de l’industrie, à travers son secrétaire général, appelle à une co-construction de la stratégie avec l’ensemble des acteurs publics et privés. L’objectif final est clair : accélérer la transformation industrielle, réduire l’empreinte environnementale, structurer les filières stratégiques, créer des emplois verts durables, renforcer la souveraineté économique, et positionner le Sénégal sur les chaînes de valeur vertes africaines et mondiales.
Le lancement de ces études marque le début d’une transformation structurelle dont l’ambition est d’aligner la croissance économique du Sénégal avec les exigences de durabilité et d’inclusion. Le pays se donne ainsi les moyens de devenir un modèle africain d’industrialisation propre, à même de combiner performance économique, innovation technologique et résilience climatique.
Bassirou MBAYE
L’objectif est de poser les fondations d’un modèle industriel capable de réduire la consommation de ressources, améliorer l’efficacité énergétique, minimiser les déchets, favoriser la création d’emplois verts, et écologiser les chaînes de valeur dans tout le pays.
« L’industrialisation verte constitue la voie d'avenir pour le renouveau industriel », a rappelé le secrétaire général, soulignant qu’elle permet à la fois la croissance économique, la préservation de l’environnement et la justice sociale.
Le Sénégal s’est doté, en octobre 2024, d’un nouveau référentiel public structuré autour d’une vision Sénégal 2050, d’un master plan décennal et d’une stratégie nationale de développement 2025-2029.
Quatre axes en constituent le socle et sont la bonne gouvernance et engagement africain, l’aménagement et développement durable, le capital humain de qualité et équité sociale, l’économie compétitive.
Le secteur industrie-commerce s’inscrit désormais dans cette matrice, avec un accent mis sur les 19 filières prioritaires regroupées autour de quatre moteurs de croissance. La future Stratégie nationale d’industrialisation verte sera ainsi un outil cardinal pour accélérer la transition vers une économie plus compétitive, résiliente et sobre en carbone.
Un héritage de réformes et de programmes verts déjà engagés
Le ministère a rappelé que le Sénégal dispose déjà d’un socle d’initiatives contribuant à l’industrialisation verte. Il s’agit notamment du Programme de mise à niveau énergétique et environnementale du Bureau de mise à niveau (Bmn), la réalisation de normes environnementales par l’Association sénégalaise de normalisation (Asn), l’intégration de critères écologiques dans les infrastructures industrielles portées par Aprosi et le Pndas, la promotion de l’énergie solaire dans les systèmes de stockage et d’entreposage (Semig, Osre) entre autres.
Le secteur privé s’est également engagé : cimenteries, unités de recyclage, filières de valorisation des déchets, nouvelles industries écologiques. Ces initiatives préparent le terrain à une stratégie nationale unifiée, structurée et ambitieuse.
Représentant l’African climate foundation (Acf), Lamine Cissé a rappelé l’enjeu continental : « L’industrialisation n’est pas une option, c’est une nécessité vitale pour l’Afrique ». L’Acf souligne que le Sénégal bénéficie d’un contexte favorable avec la Vision 2050 plaçant l’industrie au cœur de la transformation du pays.
Pour l’Acf, le Sénégal peut devenir un leader africain de l’industrialisation propre, grâce à plusieurs leviers dont l’accès renforcé aux marchés internationaux avec des industries sénégalaises qui adoptent la production propre leur permettant de mieux exporter vers l’Europe, l’Asie et l’Amérique.
Parmi les leviers dont parle l’Acf, figurent l’insertion dans les chaînes de valeurs vertes, la création d’emplois verts, la mobilisation de financements climatiques. Le Sénégal bénéficie déjà du Jetp, doté de 2,7 milliards de dollars, et peut attirer des ressources additionnelles grâce à une stratégie claire d’industrialisation verte.
Une attention particulière sera accordée à l’autonomisation économique des femmes, qui représentent plus de 70 % de la main-d’œuvre agricole et jouent un rôle majeur dans la transformation agroalimentaire.
Le ministère en charge de l’industrie, à travers son secrétaire général, appelle à une co-construction de la stratégie avec l’ensemble des acteurs publics et privés. L’objectif final est clair : accélérer la transformation industrielle, réduire l’empreinte environnementale, structurer les filières stratégiques, créer des emplois verts durables, renforcer la souveraineté économique, et positionner le Sénégal sur les chaînes de valeur vertes africaines et mondiales.
Le lancement de ces études marque le début d’une transformation structurelle dont l’ambition est d’aligner la croissance économique du Sénégal avec les exigences de durabilité et d’inclusion. Le pays se donne ainsi les moyens de devenir un modèle africain d’industrialisation propre, à même de combiner performance économique, innovation technologique et résilience climatique.
Bassirou MBAYE

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