Les contribuables pourront désormais trouver d'autres canaux pour savoir comment leurs taxes sont gérées, mais surtout décrypter le langage technique des lois monétaires. «Le constat est que peu de citoyens sénégalais ont accès aux informations sur le budget de l'Etat.
Les débats sur les projets de loi de finances, les lois de règlement, les processus budgétaires, les orientations budgétaires... sont très techniques et peu décryptables par les citoyens.
Ils doivent être présents dans ces moments de prises de décision sur les dépenses publiques car ce sont eux qui font fonctionner l'Etat et financent les dépenses publiques par les taxes et impôts», a expliqué le coordonnateur de la Coalition nationale pour le suivi budgétaire (Conasub), Moundiaye Cissé, lors du lancement de la plateforme.
A l'en croire, l'Etat va avoir devant lui une masse critique de la société civile qui va faire le monitoring depuis l'élaboration du budget, son exécution et son suivi.
En mettant en place cette coalition, la société civile sénégalaise dépasse le statut d'«organisations disparates qui faisaient le monitoring pour plus d'efficacité dans les dépenses publiques». De l'avis de M. Cissé, l'impact de l'accès à l'information budgétaire permettra de promouvoir le civisme fiscal.
Pour ce faire, les canaux utilisés seront les radios communautaires, mouvements de jeunesse, organismes de femmes, membres de la coalition... Ces courroies vont renforcer les outils d'informations budgétaires existant tels que les sites et documents techniques... .
Cet engagement de la société civile, conduite par l'Ong 3D et l'Ong Gerad, s'inscrit dans le cadre d'un partenariat concrétisé par le programme Open Budget Survey (Obs), lui-même inscrit dans l'International Budget Partenership (Ibp). Ces plans prétendent encourager la transparence budgétaire en privilégiant l'accès à l'information.
Le directeur de la Promotion de la Bonne gouvernance, Ibrahima Dème, soutient, pour sa part, que l'exercice du contrôle citoyen repose sur la connaissance des mécanismes de l'exécution budgétaire.
Il rappelle que l'Etat s'est engagé, à travers le code de transparence de l'Uemoa, à mettre en œuvre des mécanismes pour favoriser l'accès à l'information sur la gestion du budget.
Et de souligner que l'information budgétaire est gérée par le ministère des Finances à travers ses services. L'information financière est aussi disponible à travers les organes de contrôle de l'Etat tels que l'Ige, la Cours des comptes, l'Assemblée nationale...
La société civile sénégalaise, qui a serré ses rangs pour une bonne vulgarisation de l'information budgétaire, va analyser les données monétaires pour une bonne diffusion auprès des contribuables qui s'intéressent sur la destination et le mode de gestion de leurs contributions financières.
Walfadjiri/allafrica.com
Les débats sur les projets de loi de finances, les lois de règlement, les processus budgétaires, les orientations budgétaires... sont très techniques et peu décryptables par les citoyens.
Ils doivent être présents dans ces moments de prises de décision sur les dépenses publiques car ce sont eux qui font fonctionner l'Etat et financent les dépenses publiques par les taxes et impôts», a expliqué le coordonnateur de la Coalition nationale pour le suivi budgétaire (Conasub), Moundiaye Cissé, lors du lancement de la plateforme.
A l'en croire, l'Etat va avoir devant lui une masse critique de la société civile qui va faire le monitoring depuis l'élaboration du budget, son exécution et son suivi.
En mettant en place cette coalition, la société civile sénégalaise dépasse le statut d'«organisations disparates qui faisaient le monitoring pour plus d'efficacité dans les dépenses publiques». De l'avis de M. Cissé, l'impact de l'accès à l'information budgétaire permettra de promouvoir le civisme fiscal.
Pour ce faire, les canaux utilisés seront les radios communautaires, mouvements de jeunesse, organismes de femmes, membres de la coalition... Ces courroies vont renforcer les outils d'informations budgétaires existant tels que les sites et documents techniques... .
Cet engagement de la société civile, conduite par l'Ong 3D et l'Ong Gerad, s'inscrit dans le cadre d'un partenariat concrétisé par le programme Open Budget Survey (Obs), lui-même inscrit dans l'International Budget Partenership (Ibp). Ces plans prétendent encourager la transparence budgétaire en privilégiant l'accès à l'information.
Le directeur de la Promotion de la Bonne gouvernance, Ibrahima Dème, soutient, pour sa part, que l'exercice du contrôle citoyen repose sur la connaissance des mécanismes de l'exécution budgétaire.
Il rappelle que l'Etat s'est engagé, à travers le code de transparence de l'Uemoa, à mettre en œuvre des mécanismes pour favoriser l'accès à l'information sur la gestion du budget.
Et de souligner que l'information budgétaire est gérée par le ministère des Finances à travers ses services. L'information financière est aussi disponible à travers les organes de contrôle de l'Etat tels que l'Ige, la Cours des comptes, l'Assemblée nationale...
La société civile sénégalaise, qui a serré ses rangs pour une bonne vulgarisation de l'information budgétaire, va analyser les données monétaires pour une bonne diffusion auprès des contribuables qui s'intéressent sur la destination et le mode de gestion de leurs contributions financières.
Walfadjiri/allafrica.com