
Avec cette annonce en effet, les membres de ce Club coupent l’herbe sous les pieds du gouvernement ainsi que du secteur privé traditionnel. Il met le gouvernement devant ses responsabilités. Enfin pourrait-on dire, un secteur privé qui s’engage, avec du concret, afin de développer l’économie et créer des emplois. La représentante du secteur privé français à cette rencontre avait à juste titre déclaré que le développement d’un pays se fera avec le secteur privé local.
Le gouvernement toujours prompt à déclarer que son secteur privé n’avait pas la surface financière nécessaire pour postuler et réaliser certains types de projets devra donc revoir son attitude.
Si cette annonce de Babacar Ngom se concrétise, elle risque en outre d’avoir des effets néfastes sur l’image des grandes organisations du Secteur privé qui font la pluie et le beau temps dans le secteur depuis des décennies. Leur porte-parole, lors de cette rencontre, M. Baidy Agne a encore tenu le discours que le secteur privé tient depuis des décennies. Un discours toujours jalonné de demandes et surtout de lauriers tracés aux autorités gouvernementales. Aucune proposition concrète pour des organisations qui réalisent un chiffre d’affaires globale qui dépasse les 8000 milliards de FCFA. Si ces organisations (CNES, CNP, UNACOIS…) ne sont pas tout simplement dépassées, elles doivent revoir leur mode de fonctionnement. Elles doivent sans aucun doute faire comme le Club des investisseurs sénégalais, au lieu de toujours se limiter à un rôle de représentation dans les voyages du chef de l’Etat.
Elles doivent mettre sur la table des propositions concrètes. Ces organisations doivent dépasser l’ère du syndicalisme patronale. Cela supposera sans doute un changement dans leur gouvernance mais aussi un changement au niveau des hommes qui dirigent ces organisations. En tout cas, le CIS après quelques mois d’existence montre clairement au gouvernement qu’ils ne vont pas laisser ce Sénégal qui, entre dans l’ère du pétrole aux investisseurs étrangers. Même si comme a tenu à le rappeler Babacar Ngom le Sénégal est ouvert à tous. Cela signifie qu’ils acceptent la concurrence qui leur sera certainement imposé par ces investisseurs qui ont tous les yeux rivés sur le Sénégal. Cela suppose sans doute un appui très fort de la part de l’Etat. Face à du concret, on pourrait en effet mal comprendre une attitude autre qu’un soutien clair aux initiatives du CIS de la part du gouvernement.
On attend maintenant de voir comment les choses vont évoluer ? Est-ce que des mesures salutaires comme la baisse de l’impôt sur les sociétés vont revenir pour encourager ces initiatives d’investir dans son pays ? Le gouvernement adoptera-t-il l’attitude de Donald Trump avec un slogan qui serait « le Sénégal d’abord », sans toutefois exclure personne ? Des questions qui devront rapidement trouver des réponses.
Oumar Nourou
Le gouvernement toujours prompt à déclarer que son secteur privé n’avait pas la surface financière nécessaire pour postuler et réaliser certains types de projets devra donc revoir son attitude.
Si cette annonce de Babacar Ngom se concrétise, elle risque en outre d’avoir des effets néfastes sur l’image des grandes organisations du Secteur privé qui font la pluie et le beau temps dans le secteur depuis des décennies. Leur porte-parole, lors de cette rencontre, M. Baidy Agne a encore tenu le discours que le secteur privé tient depuis des décennies. Un discours toujours jalonné de demandes et surtout de lauriers tracés aux autorités gouvernementales. Aucune proposition concrète pour des organisations qui réalisent un chiffre d’affaires globale qui dépasse les 8000 milliards de FCFA. Si ces organisations (CNES, CNP, UNACOIS…) ne sont pas tout simplement dépassées, elles doivent revoir leur mode de fonctionnement. Elles doivent sans aucun doute faire comme le Club des investisseurs sénégalais, au lieu de toujours se limiter à un rôle de représentation dans les voyages du chef de l’Etat.
Elles doivent mettre sur la table des propositions concrètes. Ces organisations doivent dépasser l’ère du syndicalisme patronale. Cela supposera sans doute un changement dans leur gouvernance mais aussi un changement au niveau des hommes qui dirigent ces organisations. En tout cas, le CIS après quelques mois d’existence montre clairement au gouvernement qu’ils ne vont pas laisser ce Sénégal qui, entre dans l’ère du pétrole aux investisseurs étrangers. Même si comme a tenu à le rappeler Babacar Ngom le Sénégal est ouvert à tous. Cela signifie qu’ils acceptent la concurrence qui leur sera certainement imposé par ces investisseurs qui ont tous les yeux rivés sur le Sénégal. Cela suppose sans doute un appui très fort de la part de l’Etat. Face à du concret, on pourrait en effet mal comprendre une attitude autre qu’un soutien clair aux initiatives du CIS de la part du gouvernement.
On attend maintenant de voir comment les choses vont évoluer ? Est-ce que des mesures salutaires comme la baisse de l’impôt sur les sociétés vont revenir pour encourager ces initiatives d’investir dans son pays ? Le gouvernement adoptera-t-il l’attitude de Donald Trump avec un slogan qui serait « le Sénégal d’abord », sans toutefois exclure personne ? Des questions qui devront rapidement trouver des réponses.
Oumar Nourou